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La France ne doit pas mourir

Dans la dernière ligne droite de la campagne des législatives, Jean-Marie Le Pen tenait une réunion publique à Paris samedi salle Equinoxe en présence de très nombreux dirigeants du Mouvement national. Après les interventions de Martial Bild, Secrétaire départemental Fn de la capitale, et du Délégué général Bruno Gollnisch, le chef de file des nationaux a rendu un bel hommage aux militants et candidats frontistes. Il a salué les personnalités de grands talents, hommes et femmes de l’ancienne comme de la nouvelle génération qui « (le) suivent dans cette aventure historique », rappelant qu’ « avec le Front National, les patriotes disposent depuis plus de vingt ans d’un instrument que notre famille politique n’avait jamais eu auparavant ». Il s’est surtout livré à un démontage en règle de l’escroquerie sarkozyste : « continuant le travail de sape de ses prédécesseurs, Giscard, Mitterrand et Chirac, le nouveau président de la République s’apprête à abandonner dans les mains des eurocrates bruxellois ses dernières prérogatives de chef d’Etat. Dans cette Europe sans frontières, dirigée par les commissaires de Bruxelles et par les directeurs de la Banque européenne de Francfort, monsieur Sarkozy aura beau s’agiter dans tous les sens (…) il n’aura pas plus de pouvoirs que la présidente de la région Poitou-Charentes, madame Royal ». Pourtant, « contrairement à ce que prétendent les esprits frileux de l’UMP, du PS et de l’UDF, notre pays n’est pas condamné à finir dans l’hospice euro-bruxellois. Membre du Conseil de sécurité des Nations Unies, possédant le troisième domaine maritime mondial, la France peut jouer de nouveau un rôle de premier plan dans le monde et ainsi, d’abord avec ses alliés de l’espace boréal, d’une part, constituer dans le monde occidental un contrepoids à la puissance anglo-saxonne, d’autre part, répondre à la menace de l’expansionnisme islamiste et aux puissances émergentes comme la Chine ».

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