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Appartenance nationale

Jean-Marie Le Pen poursuit au pas de charge cette semaine son tour de France aérien visant à apporter son soutien aux 557 hommes et femmes candidats du FN. Il sera mercredi dans l’ouest et le sud-ouest de la France. Ces déplacements du chef de file de l’opposition nationale permettent à celle-ci de bénéficier dans la presse et les medias régionaux d’une couverture médiatique relativement honnête. La semaine dernière le président du FN, lors de son passage à Nancy, a réaffirmé une exigence ancienne de son Mouvement, à savoir le refus de la double nationalité. Jean-Marie Le Pen a ainsi précisé que « par exemple, le FN poserait la question à Mme Dati (ministre de la justice) : est ce que vous avez la nationalité marocaine, ou est-ce que vous avez la nationalité française ? Vous devez choisir. Si vous choisissez la nationalité étrangère, vous serez des étrangers, respectés en France, mais selon le statut des étrangers, sans les avantages, que moi je crois devoir réserver aux Français », a-t-il ajouté. Interrogée sur cette question, Rachida Dati, née de père marocain et de mère algérienne a refusé de répondre. Comme le rappelait Olivier Martinelli, directeur de cabinet de Jean-Marie Le Pen, le 1er juin sur canal plus, ce n’est pas Mme Dati en tant que personne qui est visée par Jean-Marie Le Pen, mais « la nationalité ne peut être qu’unique, il ne doit exister qu’une seule allégeance, une seule appartenance nationale dans l’ordre des choses créées il ya deux siècles par la révolution française ».

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