Bref, le quotidien Libération s’inquiète de ce que les frontistes « n’ont pas tous rallié les partis de gouvernement et pourraient être de nouveau sensibles à un discours d’extrême droite ». Sachant que comme l’ont prédit les dirigeants du FN, les Français ne manqueront pas inévitablement d’être déçus par un président de la République et une équipe gouvernementale aux convictions euromondialistes solidement chevillées au corps, ne voulant ni ne souhaitant remettre en cause la tutelle bruxelloise. Au nombre des faux-semblants de l’équipe Sarkozy, la création du « ministère de l’immigration, de l’identité nationale, de l’intégration et du co-développement » est emblématique. Le site « La voix des Français » relève avec à propos que « quand on se réclame de l’« intégration » – qui figure donc dans le titre du nouveau ministère -, en se portant garant de la « diversité », c’est que l’on a fait le choix de la société multiculturelle, car l’intégration est, par définition, le contraire de l’assimilation : c’est une machine à produire des Français de papier. La référence à l’identité nationale n’est donc qu’un leurre. Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur, a d’ailleurs vendu la mèche : « Quand on parle d’identité nationale, on parle de citoyenneté et de valeurs républicaines, de rien d’autre ». Ce « rien d’autre » prouve que l’UMP ne veut pas rompre avec la politique suicidaire pour l’identité française menée depuis des décennies. Au-delà des mesurettes électoralistes prises à la marge pour encadrer le « Regroupement familial » qui ne sera pas abrogé, le gouvernement a clairement affirmé la poursuite de l’immigration pour satisfaire aux intérêts d’un certain patronat mondialiste. Et qu’il n’entend pas impulser une politique familiale digne de ce nom pour redonner à la France les moyens d’assurer, avec des bébés français, le renouvellement des générations dont elle a besoin si elle entend garder la maîtrise de son destin. Les mensonges du système UMPS, Marine Le Pen les combat à l’heure où nous écrivons sur le terrain dans la 14ème circonscription du Pas-de-Calais. Les militants frontistes y déploient une belle énergie pour convaincre les électeurs de ne pas accorder dimanche prochain leur suffrage au représentant d’une gauche qui les a trahis et de donner à la France qui souffre une représentante à l’Assemblée.