« J’espère sans réserve que Marine Le Pen l’emportera dimanche a déclaré Bruno Gollnisch invité de Canal plus le 14 juin. Marine a fait une très belle campagne dans le cadre d’élections législatives qui ont été très mauvaises pour le FN. J’espère qu’elle gagnera pour mettre fin à un apartheid scandaleux qui fait que les millions d’électeurs lepénistes et frontistes ne sont pas représentés au Parlement depuis 20 ans. Je suis un adversaire politique de François Bayrou a-t-il souligné, mais avec ses 18 % et ses millions d’électeurs à la présidentielle on est en train de se demander si le Modem aura un, deux ou maximum trois députés, c’est une situation digne d’une République bananière ! ». Le dirigeant frontiste a balayé également les mauvais espoirs de ceux qui aiment à croire que la guerre civile couve au FN. J’ai toujours affirmé a-t-il déclaré qu’il était parfaitement légitime d‘avoir tenté au cours de la présidentielle -comme l’a fait la directrice stratégique de la de campagne de Jean-Marie Le Pen- de sortir d’une diabolisation parfaitement injuste. je prends ma part de responsabilité de l’échec que nous avons subi, qui est grave, qui est sérieux, et qui est collectif comme le succès. Questionné sur la succession du président du FN, Bruno Gollnisch a rappelé qu’il avait avec Marine Le Pen « un socle de convictions très important ». « Pour le reste il appartient de définir ce que nous sommes où nous voulons aller et par quel chemin nous voulons y aller, c’est cela qui est intéressant en politique. Marine et moi ne nous sommes jamais livrés à des attaques personnelles, nous ne donnons pas le même spectacle que le parti socialiste. Le jour où la succession de Jean-Marie Le Pen sera ouverte il y aura un congrès et ce seront les militants qui décideront, je préférerai que cela se fasse sous sa présidence afin qu’il puisse arbitrer avec l’autorité qui est la sienne ce qui ne signifie pas qu’il doive cesser ses fonctions du jour au lendemain.