Malgré quelques fulgurances, le rapporteur semble adepte de la culture de l’excuse et persuadé que seule la société est coupable des crimes dont ses membres sont victimes. Il nous livre ainsi des analyses et des propositions pour le moins surprenantes.
Ainsi, on frise l’absurde avec la « prévention tertiaire » (sic!) réservée aux délinquants avérés, ou encore les « procédures modernes de règlement des conflits en milieu scolaire ». Que les députés qui comprennent ce que cela veut dire aillent donc appliquer ces « procédures » sur le terrain, à la place de ces enseignants admirables qui vont tous les matins à leur travail, dans la crainte d’être frappés voire poignardés pour un regard mal interprété ou une mauvaise note!
On confine au délire avec la « gestion de la criminalité des mineurs dans le sens d’une décriminalisation, d’une dépénalisation, d’une déjudiciarisation et d’une désinstitutionalisation »? Re-sic?! Un crime ne serait plus un crime s’il est commis par un mineur! Un assassin ne serait plus puni au motif qu’il n’a pas 18 ans!
Quoi que vous en pensiez, la meilleure des préventions ne peut se passer de sanctions faute de quoi la société devient une jungle dont les plus faibles sont les premières victimes.