Dans son dernier numéro dont le dossier a pour thème « liquider Mai 68 à l’école », le mensuel « Le choc du Mois » donne la parole à Vincent Laarman, délégué général de l’association SOS Education, laquelle s’active beaucoup pour obtenir « une réforme de fond du système scolaire ». M. Laarman relève que Gilles de Robien « n’a pas fait grand-chose en cinq ans, si ce n’est brasser du vent et susciter la polémique sur des effets d’annonce médiatique pour ensuite capituler devant les syndicats d’obédience marxiste comme l’Unsa ou le Snuipp ». Mais il est encore moins tendre avec le nouveau ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos, pourtant réputé « homme de droite », qu’il accuse de s’être « déjà couché » devant les syndicats. Il note que M. Darcos est « immédiatement revenu sur les mesures de Gilles de Robien qui souhaitait remettre à l’honneur l’apprentissage dès 14 ans (mesure figurant par ailleurs dans le programme du FN- et qu’il refuse « qu’on réinstaure cette simple règle de bon sens voulant que les élèves se lèvent dès que leur professeur entre en classe ». Le nouveau ministre sarkozyste est également revenu « de manière plus ou moins fourbe » sur la décision de son prédécesseur concernant la remise en cause de l’enseignement de la lecture par la méthode dite « globale », qui est désormais laissé à la discrétion des enseignants », « abandonnés au bon vouloir des inspecteurs chargés de les surveiller », lesquels sont syndiqués à 80%…