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Pour « l’égalité des droits »…

Avec les défilés en faveur des clandestins, la Gay pride, rebaptisée Marche des fiertés, compte au nombre des manifestations préférées du bobo parisien et du peuple de gauche. Pour sa 7ème édition samedi à Paris, toujours organisée par « l’Interassociative lesbienne, gaie, bisexuelle et transgenre » (Inter-LGBT), le mot d’ordre n’était pas très original : égalité des droits entre hétérosexuels et homosexuels, comprendre le droit au mariage et à l’adoption. Ayant depuis longtemps abandonné la défense des travailleurs français au profit de la promotion de toutes les minorités et de l’exaltation de tous les communautarismes, le parti communiste avait dépêché sur place ses derniers militants pour assurer le service d’ordre de ce raout. Bertrand Delanoë, sa première adjointe Anne Hidalgo, le trotskiste Alain Krivine, le conseiller régional (ex UMP) Jean Luc Roméro, Bruno Julliard, président du syndicat étudiant UNEF, le fondateur de SOS Racisme et député européen Harlem Désir, le sénateur communiste Nicole Borvo ou encore Jack Lang étaient venus goûter au bain de foule. Laquelle reste apparemment séduite par l’ambiance carnavalesque et la musique qui sont la marque de fabrique de cet évènement né outre-Atlantique dans les bagages de la contre-culture. Si Nicolas Sarkozy campe sur une position apparemment ferme –il a redit son opposition au mariage et à l’adoption pour les couples homos-, il n’en a pas toujours était de même. Soucieux de ménager un « lobby qui compte », M. Sarkozy n’a d’ailleurs pas souhaité que Christian Vanneste, député UMP « coupable » de propos politiquement incorrects sur l’homosexualité, se représente aux législatives sous l’étiquette de ce parti. M. Vanneste s’est fait finalement (largement) réélire dans sa circonscription du Nord sous l’étiquette du CNI. L’hebdomadaire Minute relevait la semaine dernière que M. Vanneste qui figurait sur une photo du site internet officiel du gouvernement à l’occasion d’un déplacement du Premier ministre Fillon à Roubaix avait été purement et simplement « effacé » au bout de vingt quatre heures. Et ce à la suite de la réaction indignée d’Alain Piriou, porte-parole de l’Interassociative lesbienne, gaie, bisexuelle et transgenre, …

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