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« Le courage politique c’est de dire la vérité aux Français »

Au moment où une sévère et générale hausse des prix frappe les ménages français pour cette rentrée, où le gouvernement s’enferre dans une politique euromondialiste désastreuse pour nos emplois, nos entreprises, notre prospérité, Jean-Marie Le Pen a estimé que « l’évidence de l’échec du gouvernement dans le domaine économique sera jugé très sévèrement par nos compatriotes (…), les Français vont commencer à comprendre l’entourloupe (sarkozyste) mais il sera trop tard, ils en ont pour cinq ans, les jeux sont faits ! (…). J’ai tenté de faire la critique du bilan des gouvernements sortants pendant la campagne a-t-il poursuivi, mais s’il est vrai qu’on ne gagne pas une élection sur un bon bilan, il est clair qu’on ne gagne pas une élection sur la critique d’un mauvais bilan, la preuve (par Jean-Marie le Pen) ! Les Français ont préféré qu’on les berce d’illusions (…) ». Critiquant l’excès des dispositifs sociaux qui obère notre compétitivité, la peur du gouvernement devant les syndicats socialo-marxistes, lequel ne cesse de revoir à la baisse ses promesses de baisser le nombre des fonctionnaires, « le train de vie de l’Etat », « l’excès des dépenses publiques », le Président du FN a pointé également l’idéologie européiste de nos dirigeants. « Tant que nous resterons dans l’Union européenne, sans frontières, sans défense, nous serons sans protection devant la mondialisation. C’est pourquoi je suis partisan du rétablissement des frontières, d’un système de droits de douane modulables, remboursables » – théorisés par le professeur Jean-Claude Martinez – a-t-il affirmé, se déclarant en outre favorable, nécessité faisant loi, « à la retraite à 70 ans » – hormis cas particulier lié à la pénibilité de certaines tâches. « Le courage politique c’est de dire la vérité aux Français » et non pas de faire le choix de M. Sarkozy qui se cantonne à l’annonce « de fausses bonnes nouvelles » et à la mise en place de énièmes « commissions », à l’instar de celle sur « la croissance » confié à M. Attali, et qui ne résoudront rien. Nous évoquerons dans notre prochaine édition les réponses de Jean-Marie Le Pen aux questions ayant trait à la politique étrangère et au Front National.

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