Retrouver les électeurs perdus ces derniers mois, égarés au profit de l’UMP ou réfugiés dans l’abstention, rassembler les patriotes venus d’horizons divers, élargir son audience, élaborer une réflexion approfondie sur les grands enjeux de ce début de millénaire et les menaces qui pèsent sur l’identité, la souveraineté, les libertés de nos compatriotes, tels sont les objectifs ambitieux de l’opposition nationale en cette rentrée. Les 8 et 9 septembre le député européen Jean-Claude Martinez tiendra colloque à Biarritz notamment sur les réponses à apporter aux défis de la mondialisation, loin des solutions obsolètes ou illusoires prônées par la classe politicienne. Pareillement se déroulera à la même date à Villepreux dans les Yvelines, et en présence de Jean-Marie Le Pen qui interviendra le dimanche, la première université d’été du cercle Egalité et Réconciliation présidée par le sociologue Alain Soral, sur le thème « La nation face au nouvel ordre mondial » – voir notre précédente édition. « Egalité et Réconciliation est un petit mouvement regroupant des gens qui ont envie d’être à nouveau patriotes mais différemment, un mouvement néo-nationaliste, sur une ligne de gauche nationale. Avec la volonté d’être trans-courant, de réconcilier les gens qui ont une sensibilité nationaliste. Si on veut sauver la France, il faudra que les gens se tendent la main. Il faut sortir du virtuel. Dans cette période peu avenante il s’agit de se grouper, de réfléchir et d’agir ensemble, d’amener des gens différents venus de la gauche à l’idée de nation » explique Alain Soral qui annonce pour l’automne l’ouverture d’un local d’Egalité et Réconciliation à Paris. Lors de l’UDT, chacune des interventions, volontairement assez courtes, sera suivi d’un débat avec la salle et il pourrait y avoir des surprises concernant les invités… La présence de personnalités italiennes évoluant dans la mouvance nationale sera riche d’enseignement explique encore le sociologue. « Ils feront part de leur expérience politique montrant les similitudes entre l’action menée par Silvio Berlusconi – aidé en cela par les reniements de son allié Gianfranco Fini -, et celle de Nicolas Sarkozy, lequel s’est employé lui aussi à capter les voix nationales pour appliquer au final une politique contraire à la défense de la souveraineté et de l’identité nationales.