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La France (toujours) au plus mal

Vendredi 7 septembre, Jean-Marie Le Pen avait convié la presse à Saint-Cloud dans le cadre de la rentrée politique, le président du FN relevant en préambule « l’agitation médiatique tous azimuts » de Sarkozy pendant la période estivale, qui « dessine les contours d’une politique proprement funambulesque, laquelle vise à endormir l’opinion tandis que les nuages s’accumulent à l’horizon. Les efforts de communication du pouvoir ne peuvent en effet masquer la dégradation de la situation de notre pays, au plan interne comme au plan international ». A commencer par le calcul à la baisse par la plupart des experts indépendants et l’OCDE de la croissance française (qui) atteindra péniblement 1,8% en 2007, tandis que le gouvernement, « adepte de la méthode Coué », maintient son objectif de 2,25%. Une dégringolade de la maison France pointée par « le très officiel institut suisse IMD, qui analyse que notre pays est en queue de peloton dans le classement des 55 principales économies de la planète en 2007. A l’heure où nos déficits se creusent – 15 milliards d’euros au premier semestre pour notre balance commerciale, 47,44 milliards d’euros en juillet dernier pour les administrations publiques, 12 milliards d’euros cette année pour le régime général de la Sécurité sociale –, la chute des recettes fiscales induites par le ralentissement de la croissance et des engagements européens, conduira Sarkozy à augmenter les impôts pour respecter le critère des 3% de déficit public ». Pendant ce temps l’insécurité progresse tout comme l’immigration, Jean-Marie Le Pen notant au passage qu’« à l’occasion de sa visite aux squatters d’Aubervilliers, la secrétaire d’Etat Rama Yade s’est offusquée de la décision d’expulsion du squat, prise à l’initiative de la municipalité communiste de la ville ! ». A l’évidence, « la politique du Président ne vise qu’à une chose : éviter le conflit avec les syndicats, avec les censeurs du « politiquement correct », avec les minorités agissantes. Le problème, c’est qu’en politique, on ne peut pas éviter à tout prix le conflit ! ».

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