Plus largement, le FN souhaite instaurer pour les salariés « le libre choix de l’âge du départ à la retraite » – qu’il est nécessaire de retarder et qui est en France l’un des plus bas de l’Union européenne –, la possibilité d’un « régime de capitalisation encadré en cas de poursuite de l’activité après l’âge de 65 ans ». Et afin de garantir une retraite minimale décente à nos compatriotes, les nationaux estiment également qu’il convient aussi de « modifier les conditions d’application des pensions de réversion, pénalisantes pour les conjoints, et de revoir les règles de revalorisation qui ne suivent pas le coût de la vie ». Mais pour assurer « la pérennité du système par répartition et grâce à l’instauration du salaire direct et à la baisse de la taxation du travail, des régimes complémentaires d’épargne retraite, par métiers, professions, entreprises, branches doivent être encouragés à se créer par l’Etat qui, en ce domaine doit être arbitre et non gestionnaire ». Responsable du CAP Social, retraites et logement lors de la campagne présidentielle, Carl Lang avait insisté également sur la nécessité de « rembourser la dette de l’Etat qui alimente ses caisses de retraites avec les retraites du privé et avait plaidé pour la création d’une caisse des étrangers en France sur le modèle de la caisse des français à l’étranger, dans le cadre de conventions internationales. » Mais au-delà, l’opposition nationale est la seule à avoir une vision globale du problème des retraites, qui dépasse de loin celui des seuls régimes spéciaux, en insistant sur la nécessité de mesures en faveur de la natalité française, « qui est la seule garantie des retraites à long terme » : « une politique nationale des retraites suppose une politique de la famille, une politique des berceaux » comme ne cesse de le rappeler Jean-Marie Le Pen. A l’opposé, la nouvelle recrue socialo-mondialiste de Sarkozy, Jacques Attali, préfère évoquer lui comme « piste de réflexion », le recours à encore plus d’immigration…