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Herrlisheim, trois ans après

Le Front National, à l’occasion de l’ouverture le 10 septembre du procès des trois individus ayant profané le cimetière juif d’Herrlisheim (Haut-Rhin) juste avant les élections régionales en 2004, a tenu a rappelé le même jour que cet acte odieux avait servi de prétexte il y a deux ans à l’ouverture d’une enquête surréaliste, exclusivement orientée vers les milieux dits « d’extrême-droite ». Une exaction qui avait particulièrement indigné Jean-Marie Le Pen, lequel avait aussitôt dénoncé ladite profanation (FDA Quotidien du 5/05/2004). De la même façon, Bruno Gollnisch avait tenu à se rendre à Verdun dans le cadre de sa campagne pour les élections européennes, afin de se recueillir devant le mémorial en l’honneur des soldats de confession juive tombés pour la France qui avaient été pareillement l’objet de déprédations (FDA Quotidien du 11/05/2004). Dans cette affaire, très largement médiatisée, un homme parfaitement innocent, M. Lionel Lezeau, militant du FN, avait été arrêté « sur la foi d’indices dérisoires ». « Jeté en prison et livré en pâture à l’opinion, au mépris le plus absolu de la présomption d’innocence, M. Lezeau a été arraché à sa famille, à son métier de forestier, et est resté quatre mois en prison sans être jugé, ce qui était le maximum légal en l’espèce ». Un lynchage en bonne et due forme, « notamment par le Procureur M. Schulz dans une conférence de presse où était mentionnée son appartenance au Front National ».

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