Dés 2005, Jean-Marc de Lacoste Lareymondie, Secrétaire départemental FN Charente-Maritime, avait averti des agissements des partis de l’établissement qui avaient autorisé à La Rochelle le doublement de la surface du lieu de culte mahométan de cette ville, la mosquée du Mireuil. Le Conseil municipal avait voté à l’unanimité – en accord avec « l’opposition » UMP – le versement d’une subvention de 276 000 euros à cette intention, visant aussi à entretenir les activités d’une association islamique destinée notamment « à dispenser des cours d’arabe aux enfants qui ne parlent pas Français » ( FDA Quotidien du 29/09/2005). Les frontistes avaient donc déposé un recours devant le Tribunal administratif de Poitiers, afin d’obtenir l’annulation de cette décision municipale. Or, lors de l’audience du 15 février 2007, le Commissaire du Gouvernement a clairement établi l’illégalité de ce financement public, comme contraire à la loi de 1905, et a conclu à l’annulation de la décision du Conseil municipal. Jean-Marc de Lacoste Lareymondie s’était bien sûr réjoui des conclusions du Tribunal. Pour autant, par deux fois, au lendemain du jugement définitif du Tribunal administratif et par courrier, fin mai 2007, le responsable frontiste a demandé au maire de La Rochelle « de prendre les dispositions nécessaire pour que les sommes sorties des caisses de la ville en vertu des délibérations annulées (portant sur le financement de la construction de ce lieu de culte mahométan), y soient reversés par ceux qui en ont bénéficié ».