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Peur sur la ville

Ainsi, à l’occasion de la braderie qui se déroulait dans cette commune et qui attire beaucoup de monde, Marine Le Pen, Steeve Briois et une quinzaine de militants distribuaient des tracts dans le cadre de la municipale de mars et avaient décidé de faire une petite pause dans un café place de l’Eglise. Deux individus se sont arrêtés face à eux sur le trottoir et ont commencé à s’en prendre au patron du bar, lui reprochant de servir des gens du FN, avant que le plus excité des deux hurle qu’il est « dans sa ville », qu’il fait « ce qu’il veut » et profère des menaces de mort. L’équipe chargée de la sécurité de Marine Le Pen juge alors plus prudent de quitter l’établissement afin notamment de ne pas mettre en difficulté son propriétaire. C’est alors que l’individu en question entreprend d’agonir d’insultes la dirigeante frontiste et de sortir une arme de poing alors que celle-ci lui tournait le dos en s’éloignant. La panique a alors régné dans la foule, Marine Le Pen a été mise à l’abri rapidement, tandis que certains affirment avoir entendu une détonation. L’agresseur a été identifié très rapidement, il est bien connu des policiers comme étant un individu très dangereux, qui est sorti de prison en décembre dernier, un multirécidiviste plusieurs fois condamné pour menace avec arme, voies de fait et deal de drogue ont-ils précisé. La vice-présidente du FN s’est « étonnée » du « silence radio » du procureur de la République de Béthune. Procureurs généralement plus « prolixes » surtout quand il s’agit de lâcher en pâture aux médias le nom de gens injustement mis en cause dans une affaire judiciaire – Marine Le Pen faisait peut être ici allusion au procureur Schulz, à l’affaire Lionel Lezeau, ce militant FN faussement accusé de la profanation du cimetière d’Herrlisheim (FDA Quotidien du 11/09/07). Elle a relevé également que la douille de la balle qui aurait été tirée selon certains par son agresseur ne pourra être retrouvée puisque les recherches ont été entreprises après le passage des services de nettoyage de la ville… Marine Le Pen a tenu à préciser qu’il est clair que son agresseur est craint par les commerçants de la ville – certains sont même « terrorisés » – voyou qui semble s’être évaporé et qui n’hésite pas à dire qu’il est protégé ». « Par qui ? ». En attendant Marine Le Pen a dit ne pas douter que cet individu soit rapidement arrêté.

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