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Jusqu’au bout…

Pour accorder une liberté conditionnelle où élargir avant l’heure un pédophile multirécidiviste, la justice de notre pays fait souvent preuve de magnanimité. Mais quant il s’agit de l’auteur d’un acte stupide commis à l’âge de vingt ans, en l’occurrence une bombinette déposée dans un café fréquenté par des maghrébins qui n’a heureusement fait aucune victime, et que celui-ci a déjà passé deux décennies en prison, là, pas question de faire preuve de la moindre souplesse ! Un communiqué diffusé par le CEPE mardi nous l’a appris, Michel Lajoye, puisque c’est de lui dont il s’agit, devait sortir le 25 septembre de sa geôle. Et ce, au titre du régime de semi-liberté que lui avait (enfin) accordé la Cour d’Appel de Reims en juin, « à la suite d’un marathon judiciaire de presque deux années mené » par son avocat, Me Eric Delcroix (FDA Quotidien des 6 et 11/07/2006, 22/09/2006, et 28/06/2007). Pourtant Michel Lajoye, 40 ans, et qui a donc passé la moitié de sa vie en prison devra encore attendre. Le Parquet a en effet « soulevé en dernière minute une argutie concernant les horaires de travail de Michel Lajoye qui seraient incompatibles avec un contrôle du Juge d’Application des Peines. Le 25 octobre, le Tribunal d’Application des Peines de Troyes se prononcera définitivement et Michel Lajoye pourrait sortir dans le courant de Novembre ». Un homme qui « a pourtant conquis le droit de redémarrer dans la vie. Qu’on mette fin à son calvaire et vite ! », estime le CEPE.

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