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Rachida, Fadela et Rama, cerises sur le gâteau…

Avocat général de la Cour d’appel de Paris, Philippe Bilger déclarait dernièrement sur le forum du Nouvelobs.com que le ministre de la Justice Rachida Dati « n’a pas été choisie par le président pour sa compétence. C’est une femme, un symbole et le chouchou du couple présidentiel ». « Femme » et « symbole » donc, ce qui annihile largement par avance toute critique émanant de ceux qui ont comme frousse principale d’être taxés de machisme, de misogynie ou de racisme… Comme Mme Dati ou encore Fadela Amara, le Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères et aux Droits de l’Homme, Ramatoulaye Yade-Zimet, plus connu sous le nom de Rama Yade, n’a pas été non plus choisi par hasard. Le footballeur Lilian Thuram expliquait à l’AFP que cette jeune femme de 31 ans d’origine sénégalaise « existe (politiquement) parce qu’elle est noire (…). Il fallait une Noire dans le casting de ce gouvernement ». Rama Yade qui, invitée en juillet dernier de Radio futurs médias, déclarait pourtant que l’Afrique constituerait « un jour peut être, l’objectif « ultime » de sa trajectoire politique ». « Au fond, ici (en France) tout est fait, alors que « chez nous » (en Afrique) tout reste à faire » ajoutait-elle… Dans le portrait qu’il lui a consacré dans National Hebdo, Michel Limier rappelle que l’ascension assez fulgurante de Rama Yade, adhérente à l’UMP fin 2005, propulsée en mars 2006 Secrétaire nationale de l’UMP en charge de la francophonie, s’explique par le fait que Sarkozy recherchait en effet « des responsables des minorités visibles ».

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