Pour marquer sa différence avec Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy a tout de même tenu à rencontrer, à l’instar notamment des responsables américains quand ils viennent à Moscou, des représentants d’ONG russes, qui « dénoncent les violations des droits de l’Homme en Tchétchénie », puis a vanté les mérites de la « démocratie » devant des étudiants de l’université Bauman. Pour le reste Nicolas Sarkozy a été sévèrement taclé par son homologue russe qui n’a pas fait état comme l’a déclaré le chef de l’Etat français d’« une certaine convergence » sur le dossier iranien. Au contraire, M. Poutine a réaffirmé ne pas avoir « d’informations selon lesquelles l’Iran aspire à produire des armes nucléaires ». « Nous n’avons pas de telles données objectives, c’est pourquoi nous partons du principe que l’Iran n’a pas de tels plans ». Tandis que le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, a « mis en garde contre tout « mouvement brusque » envers l’Iran tant que les experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique n’auront pas rendu leurs conclusions ». Sur le Kosovo, « La « piste » dont a fait état M. Sarkozy pour « rapprocher les points de vue » n’a pas été évoquée publiquement » écrit avec beaucoup de diplomatie le journaliste de l’AFP….