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NON au mini-traité, non à l’escroquerie sarkozyste

A l’instar de Jean-Marie Le Pen qui participait avec de nombreux cadres et militants frontistes le 22 septembre à Paris à la manifestation du Collectif France indépendance contre la mise en place du « mini traité européen » (FDA Quotidien du 25/09/07), le collectif Egalité et Réconciliation présidé par Alain Soral a fait savoir qu’il invitait ses militants à se joindre à la manifestation organisée sous l’égide du mensuel L’Indépendance et du député européen Paul-Marie Couteaux pour le respect du NON des Français au référendum de 2005. Le rassemblement aura lieu le vendredi 19 octobre à 18H, place du Palais Royal à Paris. L’opposition des nationaux à l’euromondialisme bruxellois sera aussi au cœur du grand meeting, avec Jean-Marie Le Pen et Roger Holeindre, qui se déroulera le 26 octobre à 20h, à la Mutualité à Paris. Mini traité au sujet duquel le député pro-bruxellois Jean-Louis Bourlanges a noté que « toute la constitution européenne y est, il ne manque rien ». Mini-traité qui a fait dire au principal auteur de la Constitution, Valéry Giscard d’Estaing que « Ce texte est en fait, le retour d’une grande partie de la substance du Traité constitutionnel » (The Daily Telegraph, 27 juin 2007). Mini-traité qui a permis au Parlement européen de « se féliciter (…) que le mandat préserve en grande partie la substance du Traité constitutionnel » (Article 8 de la résolution adoptée par le Parlement européen le 11 juillet 2007). Ou encore à la commission européenne, par la voix du commissaire européen Margot Wallstrom que ce mini traité est « essentiellement la même proposition que l’ancienne Constitution » (Svenska Dagbladet, 26 juin 2007). Contre cette escroquerie les patriotes doivent rester mobilisés puisque Sarkozy entend soumettre ce texte à des parlementaires dociles et non au peuple français. Constitution européenne bis qui serait aussi une voie royale pour l’adhésion de la Turquie à l’UE, ce que M. Sarkozy ne peut ignorer, pas plus qu’il ignore que cette adhésion d’Ankara reste un objectif de ses « amis américains » et de leur relais…

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