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On vous avait prévenus…

L’article 21 du projet de loi sur l’immigration concocté par Brice Hortefeux n’entendait pas exclure les clandestins de l’hébergement d’urgence, mais seulement empêcher les personnes qui n’ont aucun titre à résider sur le territoire à se prévaloir de cet hébergement pour exiger de l’Etat un logement pérenne. Or le Haut Commissaire socialo-sarkozyste Martin Hirsch avait pourtant exigé l’abandon dudit article afin que soit rendu « inconditionnel » l’hébergement des clandestins aux frais des contribuables français (FDA Quotidien du 12/10/07). Jean-Marie Le Pen notait alors que si les parlementaires dit « de droite » cédaient sur ce point, serait mis en place les conditions d’ « une nouvelle pompe aspirante de l’immigration illégale. Et une pompe à fort rendement. Car si, au mépris des principes les plus élémentaires du droit, les clandestins bénéficiaires d’un hébergement d’urgence peuvent exiger, jusque devant la justice, un droit au logement pérenne, il est évident que les candidats vont affluer de partout ». Lundi 15 octobre, 24 heures avant la réunion de la commission mixte paritaire chargée d’élaborer un texte commun aux deux Chambres sur le projet de loi Hortefeux, Nicolas Sarkozy recevait à l’Elysée différentes associations. Une réunion au cours de laquelle le chef de l’Etat a démontré que comme ses prédécesseurs, il restait prisonnier de l’idéologie bien-pensante gaucho-médiatique, qu’il confondait politique et sentimentalisme, bon sentiment et réalité sociale, celle qui fait que notre pays est en train de mourir d’un trop plein d’immigration. Sarkozy a ainsi validé « l’accueil inconditionnel » des clandestins dans les centres d’hébergement, refusant d’envoyer un signal clair aux millions de malheureux du tiers monde candidats à l’émigration. Sans surprise le 16 octobre, la commission mixte paritaire a donc validé le souhait de Nicolas Sarkozy sur ce point. Concernant les tests ADN, mesure extrêmement marginale qui ne saurait concerner que « 1.000 et 2.500 personnes » de l’aveu même de Thierry Mariani, la philosophie première de cet amendement a été maintenue, à savoir faciliter les démarches administratives des immigrés candidats chez nous au regroupement familial. Ainsi, le recours à ces tests sera « facultatif et pris en charge par l’Etat », il sera « réservé aux ressortissants de pays dans lesquels l’état civil présente des carences ou est inexistant »…et pourra s’appliquer « à titre expérimental jusqu’au 31 décembre 2009 »…

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