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Duplicité à tous les étages

A quelques jours d’intervalle, c’est toute la duplicité de la politique menée par Nicolas Sarkozy qui est apparu au grand jour. Jeudi le chef de l’Etat signait l’accord des 27 sur le « traité de Lisbonne », une nouvelle atteinte aux droits des peuples d’Europe réactivant une Constitution européenne rejetée par nos compatriotes. Jean-Marie Le Pen a invité vendredi les Français à « manifester leur opposition à cette infamie, à cette insulte à la nation, à cette destruction de ce que tant de générations ont bâti et préservé par leur travail et par leurs sacrifices ». Sacrifices et esprit de résistance justement que Nicolas Sarkozy dans le même temps invite à célébrer ce 22 octobre par la lecture de la lettre de Guy Môquet aux lycéens de France et de Navarre, alors même qu’il immole notre pays sur l’autel de l’euromondialisme. Principal syndicat des enseignants du secondaire, le Snes-FSU a appelé les enseignants à ne pas lire cette lettre et affirme que « l’école n’est pas le lieu d’une instrumentalisation politique de l’émotion ». Déclaration bouffonne quand elle émane d’un syndicat de gauche qui instrumentalisa de manière hystérique et proprement stalinienne les élèves contre Jean-Marie Le Pen lors de l’entre deux tours de la présidentielle de 2002. Toute aussi délirante, la déclaration du très européiste ministre de l’Agriculture et de la Pêche, Michel Barnier, qui a affirmé lundi que la mort de Guy Môquet « a permis la réalisation du projet européen ». Projet dont la finalité, aujourd’hui apparente, est justement la mort de la France en tant que nation libre et indépendante, peu ou prou, et toute proportion gardée, la finalisation du projet de « grande Europe » du Troisième Reich. Est-ce vraiment pour cela que les résistants ont combattu et ont été jusqu’à donner leur vie pour la patrie ?

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