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Le Front en embuscade

Les ennuis s’accumulent pour Nicolas Sarkozy avec l’incapacité du gouvernement à enrayer la hausse vertigineuse des prix, de l’insécurité, à juguler véritablement le chômage, au moment où les affaires remontant jusqu’au sommet de l’Etat commencent à éclater, alors que nos compatriotes constatent la volonté de l’UMP de poursuivre les flux migratoires, la dilution de la France dans le magma euromondialiste. Au moment aussi où le chef de l’Etat en visite au Maroc indique sa volonté d’élargir l’UE aux pays maghrébins, turc et moyen-orientaux. Dans ce contexte Louis Aliot, invité jeudi de Radio Courtoisie, a fait part de son optimisme raisonnable quant à l’avenir de l’Opposition nationale. Certes « le FN est convalescent d’un accident électoral qui a vu une partie de son électorat fidèle céder aux sirènes du changement promis par Sarkozy ». Pourtant, a relevé le Secrétaire général du FN, nos compatriotes sont de plus en plus nombreux à se rendre compte que les sarkozystes poursuivent « la politique du pire ». Une politique d’agression qui va inéluctablement décevoir et qui empêche de faire les réformes dont le pays a besoin, réformes « qui auraient dû être faites dans les six premiers mois ». Il a par ailleurs indiqué que l’Opposition nationale sera présente « dans les 1500 cantons renouvelables » en mars prochain, soit 1500 candidats frontistes et autant de suppléants. Dans le même temps, comme l’avait déjà précisé Marine Le Pen, le FN alignera près de « 400 listes aux élections municipales », listes ouvertes à des non-FN pour peu qu’ils en partagent « les fondamentaux » et ne se livrent pas à la contestation de la politique des dirigeants du FN : « on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre ! » a tenu à préciser Louis Aliot.

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