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Dommage collatéral …

Le drame qui a secoué l’Italie ces derniers jours avec l’assassinat sauvage par un jeune « rom » d’une Italienne de 47 ans, a soulevé une vive émotion chez nos voisins transalpins, confrontés à une forte augmentation d’une criminalité directement liée à l’explosion de l’immigration (FDA Quotidien du 6/11/2007). Mais cet acte monstrueux a également eu des répercussions au sein même du groupe Identité, Tradition, Souveraineté (ITS) présidé par Bruno Gollnisch au parlement européen. Le député Alessandra Mussolini qui siège avec les nationaux Français, Bulgare, Roumains, Flamands, britannique et autrichien aurait en effet déclaré, selon la presse roumaine, que « face à une telle bestialité (ce crime évoqué plus haut, Ndlr) il faut inviter immédiatement l’ambassadeur roumain à quitter notre pays et considérer tout citoyen roumain comme un citoyen indésirable ». « Les Roumains ont fait de la délinquance un mode de vie », aurait-t-elle ajouté. Aussi, Le Parti de la Grande Roumanie (PRM), dont les 5 députés siègent au sein d’ITS, a fait savoir le 8 novembre, par la voie de son président Corneliu Vadim Tudor, qu’il « ne veut plus avoir le moindre rapport avec Alessandra Mussolini, qui se permet un tel sacrilège envers notre peuple ». La démission des élus du PRM du groupe ITS a été déposée officiellement lundi. Cette réaction très vive du PRM s’expliquerait en grande partie par le fait que des élections européennes auront lieu à la fin du mois en Roumanie et que le PRM n’est pas au mieux dans les sondages. En effet, si M. Tudor a fustigé « le racisme » qui serait celui de l’élue italienne, il a tenu à préciser la semaine dernière qu’il regrettait que les « Tziganes soient assimilés aux Roumains. Quand j’ai proposé des solutions fermes pour enrayer la criminalité au sein des Tziganes j’ai été qualifié d’ « extrémiste » et de  » raciste »»a-t-il ajouté. Vendredi, Bruno Gollnisch a fait part de son « étonnement » d’avoir été mis « devant le fait accompli » par le PRM qui ne l’a pas contacté avant d’annoncer sa décision de prendre le large. Le président d’ITS a précisé à l’Afp que les nationaux « ne (confondent) pas les agissements de quelques criminels et le peuple roumain ». « Si le groupe repasse en dessous du seuil minimum a-t-il poursuivit -il faut 20 députés venant de cinq Etats membres pour former un groupe politique, Ndlr- , cela ne changera pas notre combat politique. Mais il n’y aura que des perdants, dont les députés roumains. Eventuellement je chercherai d’autres partenaires ».

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