Site icon Le blog de Bruno Gollnisch

Du mythe à la réalité

Or, le moins que l’on puisse dire c’est que l’élection de Sarkozy n’a pas permis de clarifier cette situation. Le Monde.fr a mis en ligne les dernières conclusions du collectif ACDC qui a estimé lundi 12 novembre que « l’Insee a « escamoté la révision du taux de chômage » BIT dans l’estimation publiée à la mi-journée du taux de chômage pour le 2e trimestre 2007 (8,1 %), et ce par « des changements opportuns dans la méthode de calcul ». Selon le collectif, le taux a baissé « deux fois moins qu’affiché depuis deux ans ». « L’Insee a dû finir par admettre, comme nous le disions depuis des mois, que les chiffres de l’ANPE ne sont plus utilisables pour évaluer le chômage. Mais il essaye quand même de maintenir la fiction d’un taux de chômage à 8 % ». L’Insee a notamment exclu de ses statistiques les personnes inscrites à l’ANPE mais qui ne signalent pas d’autre démarche de recherche d’emploi dans l’enquête Emploi. Il en résulterait une baisse de 0,7 % du taux de chômage. ACDC publie un schéma comparant une courbe « spéciale présidentielle », une courbe « embarrassante » et une courbe « providentielle » rapporte encore le site internet du quotidien Le Monde. « La première reprend les estimations de l’Insee et de la Dares, « fausses depuis 2005 et qualifiées officiellement de provisoires depuis avril 2007, calculées sur la base des données biaisées de l’ANPE ». La deuxième, reprend les résultats de l’enquête Emploi, « que l’Insee ne voulait pas valider pendant la campagne électorale, calculés avec la méthode habituelle » et montrant que le chômage « a baissé moitié moins qu’affiché jusqu’à aujourd’hui par l’Insee et demeure nettement supérieur au niveau de début 2001 ». La troisième, qui présente les nouveaux résultats de l’enquête Emploi, « converge si miraculeusement avec la courbe ‘spéciale présidentielle’ qu’il est impossible d’y voir une coïncidence », estime le collectif ». Mais là encore les gros mensonges de l’UMP au pouvoir n’étonneront que les plus naïfs, l’oligarchie qui nous dirige ne souhaitant pas trop divulguer au bon peuple que dans le cadre de la politique ultra-libre échangiste et mondialisée dans laquelle communie aussi bien une Christine Lagarde qu’un Dominique Strauss-Kahn, le chômage n’ait jamais qu’un instrument de régulation économique comme un autre. Ces gens là faisant leur notamment, comme l’a souligné Jean-Marie Le Pen, « le concept monétariste scélérat du NAIRU (le taux de « chômage minimum », éventuellement très élevé, qui stabilise l’inflation), que la Banque centrale européenne applique aussi, méthodiquement, dans sa politique monétaire ».

Quitter la version mobile