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« On se cache la tête dans le sable »

De très importants effectifs policiers ont été dépêchés ces dernières heures à Villiers-le-Bel et dans les communes avoisinantes pour juguler les émeutes, et pendant que les médias se focalisent sur ce secteur, on ne parle pas des saccages et autres destructions opérés ailleurs… ¬¬L’Etat serait-il à même de pouvoir fournir le même effort en cas d’extension des violences à la totalité du territoire ? Le criminologue Xavier Raufer, interrogé dans le dernier numéro de l’hebdomadaire Minute, rappelle qu’il existe plus de « 500 zones de non droit, répertoriées par la Direction Centrale des Renseignements Généraux ». Il note également que rien n’a changé depuis deux ans : « on se cache la tête dans le sable en attendant craintivement la prochaine éruption ». « On peut se demander (comment Sarkozy) à la présidence de la République va pouvoir vaincre la culture de l’excuse », qui fait de chaque voyou une « victime de la société ». Xavier Raufer fustige pareillement la création d’ « une politique de la ville pour ne pas stigmatiser les jeunes », « en déversant des milliards, sans l’ombre d’un résultat. Dans le meilleur des cas, le ministère de la ville est une structure inutile » note-t-il, à l’instar des élus FN dans les exécutifs régionaux…

« Un loup qui n’aurait pas du se trouver en liberté »

Le 25 novembre au matin, Anne-Lorraine, 23 ans, étudiante en journalisme a été retrouvée poignardée dans la rame du RER D en gare de Creil. Elle a été victime d’un récidiviste, le criminel d’origine turque Thierry Deve-Oglou, déjà jugé par les assises de l’Oise en 1996, condamné alors à trois ans de prison ferme pour viol. Michel Guiniot, Secrétaire Départemental FN de l’Oise a rappelé à cette occasion qu’à de multiples reprises, tant au niveau national, qu’au Conseil Régional de Picardie, les élus frontistes, qui « regrettent que la peine de mort n’existe plus en France pour sanctionner les auteurs de crimes odieux », « ont réclamé l’amplification des moyens humains et matériels pour assurer la sécurité dans les transports notamment sur les lignes réputées dangereuses ». Rédacteur en chef à Valeurs Actuelles, hebdomadaire où Anne-Lorraine fut stagiaire, Frédéric Pons a écrit sur son blog qu’« une nouvelle fois la peine de mort a été appliquée par un loup qui n’aurait pas du se trouver en liberté. On sait pourtant que les délinquants sexuels sont très difficiles à réintégrer, voire impossibles. Le doute est toujours présent, les risques immenses. Mais dans le doute, qui faut-il privilégier ? Le criminel ou la future victime ? N’est-ce pas la responsabilité de la société – les politiques à défaut des juges – d’éliminer ses éléments les plus dangereux ? La peine de mort est abolie, sauf pour les victimes innocentes. Il faudra faire le compte un jour des dégâts irréparables commis par tous ces malfaisants remis en liberté (…). Quand ressortira-t-il de prison ce violeur au couteau ? 8, 10, 15 ans ? Notre société doit avoir le courage de l’éliminer définitivement de la circulation, lui et tous les tueurs et violeurs d’enfants ».

La faute à qui ?

Autre drame du laxisme politico-judiciaire, à Plomion dans l’Aisne où le boulanger Christophe Poirier, victime une énième fois d’un cambriolage, a été réveillé en pleine nuit à son domicile, où dormaient femme et enfants le 24 novembre, par quatre cambrioleurs qui l’ont attaqué à coup de barre de bois. En état de légitime défense, il a fait usage de son arme de chasse et abattu l’un d’eux, un Rom de 43 ans. M. Poirier, unanimement apprécié dans son village, a été remis en liberté, mais comme l’a noté Wallerand de Saint-Just, Secrétaire départemental de l’Aisne et Vice-Président du Front National « il faut se scandaliser de ce qu’il ait été mis en examen par un juge d’instruction et placé sous contrôle judiciaire. Il faut exiger l’arrêt immédiat de toutes poursuites de la part de pouvoirs publics incapables d’assurer un minimum d’ordre et de sécurité comme on l’a encore vu à Reims il y a quelques jours avec le viol atroce de deux collégiennes ». Dans l’Ain cette fois, c’est le dénommé Salih Tekbicak, un turc de 38 ans, déjà condamné en 1992 à sept ans de réclusion criminelle pour viol, et en 1999 à dix-huit ans de prison pour meurtre, qui a été interpellé la semaine dernière pour avoir abattu un commerçant de Brives-Charensac en Haute-Loire. Par la grâce du jeu des remises de peine, ce Turc avait été récemment libéré… Secrétaire départemental du Front National de Haute-Loire, Pierre Cheynet a posé les questions « qui fâchent » à Sarkozy et à sa Garde des Sceaux Rachida Dati : « comment expliquer qu’un ressortissant étranger condamné par une Cour d’Assises n’ait pas été, à l’issue de sa peine, expulsé vers son pays d’origine ? Sans doute parce qu’à l’époque le gouvernement socialiste appliquait par anticipation la suppression de la « double-peine » imposée quelques années plus tard dans la loi par Nicolas Sarkozy… Comment se fait-il que le même ressortissant étranger, criminel récidiviste, se soit trouvé en liberté au moment du meurtre alors qu’il avait été condamné à 18 ans de prison en 1999 ? Difficile de croire ici à l’efficacité des « peines-planchers » à l’heure où le catastrophique taux d’occupation des prisons (plus de 130 %) enjoint la Justice à user et abuser des mécanismes de réduction de peine… Pourquoi, enfin, peut-on être certain que des crimes comme celui-ci se reproduiront partout en France ? Parce que monsieur Sarkozy et ses amis socialistes ont, d’un commun accord, privé notre pays de la possibilité juridique de rétablir la peine de mort et de garantir ainsi l’effectivité et l’exemplarité de l’ensemble des peines ».

Préférence étrangère, haine anti-nationale

Répondant favorablement aux exigences des habituelles officines immigrationnistes et anti-nationales, le Préfet des Bouches-du-Rhône, M. Marx – ça ne s’invente pas ! – a décidé d’interdire dans la capitale Phocéenne la distribution de soupe au lard aux SDF par les jeunesses identitaires qui devait avoir lieu le 24 novembre. Candidat du FN aux Municipales dans cette ville, Stéphane Ravier avait « salué le bel exemple d’altruisme donné par les organisateurs de cette soupe, le vrai, à des lieues de celui de la gauche qui aime le lointain pour mieux mépriser le prochain ». Il s’est indigné de ce qu’un Préfet aux ordres du Ministre, « qui ne manque jamais d’autoriser les manifestations de clandestins à Marseille, interdit ce qui est un geste de solidarité de Français envers d’autres Français, au moment où la « discrimination positive » établit une véritable préférence étrangère de fait dans notre pays ». Mais si le représentant de l’Etat « préfère servir la soupe à l’extrême-gauche », la campagne du candidat FN à Marseille pour la France et les Français d’abord indispose également les supplétifs du Système des groupuscules anti-FN. Dimanche dernier, place Castellane – le quotidien La Provence s’en est fait l’écho –, Stéphane Ravier qui était tranquillement attablé à une terrasse avec quelques amis a été agressé par une vingtaine de nervis qui l’ont très certainement reconnu. La présence de policiers a permis d’arrêter quatre de ces individus, le candidat du FN a déposé plainte au commissariat.

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