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Rapport sur la prétendue montée de l’extrémisme en Europe

Monsieur le Président, voici une nouvelle fois un énième rapport sur la prétendue montée de l’extrémisme en Europe. Conseil, Commission, groupes politiques: ils sont venus, ils sont tous là. Comme d’habitude, cette rhétorique est nulle intellectuellement, scandaleuse politiquement, perverse moralement.

Intellectuellement nulle, parce que toutes les idées nouvelles – en religion, le christianisme, dont certains d’entre vous osent se réclamer, en politique, le libéralisme ou le socialisme, en science, des idées aujourd’hui aussi évidentes que la rotondité de la terre ou sa rotation autour du soleil – ont été considérées comme extrémistes, hérétiques, subversives, inadmissibles. Il ne suffit pas de diaboliser une opinion pour la discréditer, il faut dire en quoi elle est fausse.

Le scandale politique c’est vous qui le suscitez, vous qui êtes au pouvoir et qui, au lieu de résoudre les problèmes, affichez un programme de combat de l’opposition. Vous révélez ainsi votre incapacité à résoudre le problème de l’immigration-invasion dont vous êtes délibérément ou par lâcheté, les visqueux collaborateurs. Vous avouez ici votre échec économique, votre échec social, votre échec culturel, votre échec moral, votre échec éducatif et, au lieu de changer votre catastrophique politique, vous ne songez qu’à l’élimination de ceux qui protestent ou vous critiquent.

Mais c’est moralement que votre attitude est la plus répugnante. Vous assimilez frauduleusement les actes violents ou terroristes à la légitime réaction des peuples d’Europe contre la destruction de leur identité. Tartuffes que vous êtes! Vous voulez museler ces peuples et les priver de représentation politique: vous êtes les pharisiens de la démocratie! Comme le dit l’écriture: sépulcre blanchi, tout n’est que peinture blanche à l’extérieur ! Vous parlez des droits de l’homme, de la liberté d’expression, des valeurs de l’Europe, de la tolérance, mais tout n’est que cadavre et pourriture à l’intérieur. Ces droits dont vous avez la bouche pleine, vous les refusez à ceux qui ne pensent pas comme vous. Tout cela serait odieux si ce n’était pas grotesque. Les générations vous jugeront comme les barbares qui ont livré Rome: puissent les barbares au moins vous traiter comme vous le méritez !

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