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Abracadabra…

Le mensonge est décidemment une deuxième nature chez les sarkozystes. Europe 1 révélait jeudi qu’au terme de l’enquête menée par ses propres soins auprès des préfectures ayant accepté de répondre, le nombre de voitures brûlées par les « jeunes » à l’occasion de la Saint-Sylvestre n’avait pas été de 372, comme cela avait été claironné par le gouvernement, mais de 746, peu ou prou le même chiffre que l’année dernière lors du passage à la nouvelle année. Une information qui a obligé les grands communicants de l’UMP à se livrer à leurs circonvolutions habituelles en annonçant finalement le chiffre de 878 véhicules incendiés ; tout en précisant, miracle, que ce chiffre était en baisse sensible. Le sarkozysme décidément, c’est magique…

L’oncle Sam nous coûte cher…

George W. Bush a débuté mercredi en Israël une tournée diplomatique qui s’achèvera le 16 janvier et qui le conduira dans les Territoires palestiniens, au Koweït, à Bahreïn, aux Emirats Arabes Unis, en Arabie Saoudite et en Egypte. Un déplacement clairement annoncé comme la réaffirmation de l’engagement de la Maison Blanche à contrer la montée en puissance de Téhéran. Si une visite en Irak n’a pas été annoncée pour d’évidentes raisons de sécurité, celle-ci aurait valeur de symbole dans le contexte actuel qui voit le prix du baril de pétrole s’envoler. On se rappellera en effet que le contrôle des champs pétrolifères irakiens fut une des principales raisons de la catastrophique guerre d’agression déclenchée par les Etats-Unis contre Saddam Hussein en mars 2003. Guerre qui selon une étude conjointe de l’OMS et du gouvernement irakien publiée cette semaine, a causé depuis cette date et jusqu’en juin 2006, la mort de 104 000 à 223 000 civils. Alors que le brut iranien suscite lui aussi à l’heure actuelle bien des convoitises, les consommateurs français n’échappent pas à cette flambée des cours : le prix du litre d’essence sans plomb 95 a atteint un nouveau record lundi à 1,3701 euro en moyenne, selon des chiffres de l’Union française de l’industrie pétrolière (UFIP). « Les prix de ces produits pétroliers pourraient augmenter de 3 à 4 centimes à la mi-janvier » a averti l’UFIP. Une flambée des cours dommageable pour le consommateur lambda et plus généralement pour notre activité économique et que le gouvernement Sarkozy refuse d’adoucir par une baisse des taxes sur les produits pétroliers, comme le notait Marine Le Pen sur France Inter lundi. La vice-présidente exécutive du Front National avait également mis en doute la propagande des européistes qui affirment que l’euro fort amortirait les hausses du brut payées en dollars. Dans la même optique, Olivier Carer, sur le site altermedia, reprend l’argumentation de l’économiste Mathilde Lemoine « qui fait remarquer que l’euro fort n’adoucit pas la facture pétrolière : la courbe du pétrole suit les mêmes variations que celle inversée du taux de change américain. En clair, plus le dollar baisse, plus le pétrole monte car les pays producteurs agissent pour garder le même niveau de ressources. Moralité : plus le dollar est faible et plus l’euro est fort et le pétrole onéreux. Inversement, si le dollar devait remonter, le prix de l’or noir accompagnerait l’euro dans sa baisse ».

Déficits

Pendant ce temps, le déficit de notre commerce extérieur s’est encore très nettement creusé en novembre, pour atteindre 4,792 milliards d’euros, ce qui conduira à un nouveau déficit historique en 2007, a déclaré à l’AFP Nicolas Bouzou, économiste chez Asterès, qui précise que « ce mois-ci, on ne peut même pas s’abriter derrière la facture énergétique pour expliquer le déficit, tous les secteurs sont touchés ». Le ministère des finances a en effet tenté de minorer ces mauvais résultats en précisant que « les achats énergétiques se sont accrus ». « Les importations augmentent même dans les secteurs normalement compétitifs comme la pharmacie, ce qui est le symptôme de la baisse de la compétitivité française », relève encore M. Bouzou. On assiste ainsi à une envolée des importations, à plus de 38 milliards d’euros alors que « parallèlement, les exportations ont baissé à 33,304 milliards d’euros. Sur les douze derniers mois, le déficit cumulé a atteint 37,967 milliards d’euros, ont indiqué mercredi les Douanes ». Déficits de notre commerce extérieur qui ne pourront que se creuser tant que l’Etat UMPS refusera d’appliquer la politique alternative prônée par le Front National. Notamment l’instauration d’un protectionnisme ciblé permettant à la France d’exiger selon les cas, des quotas d’importation, ou encore des barrières douanières modulables, remboursables et bonifiables raisonnables, pour conserver un effet compétitif par rapport aux produits fabriqués à l’extérieur de l’Europe. Plus largement, au cours de la campagne, le président du FN avait rappelé les grands axes de son programme économique, loin, très loin, des atermoiements et des demi-mesures des sarkozystes. Jean-Marie Le Pen avait exposé de façon détaillée ses engagements en faveur d’un réel « desserrement de l’étau fiscal », de la diminution de l’impôt sur le revenu du travail et de l’impôt sur le bénéfice des sociétés. Mais aussi une politique volontariste, en matière d’innovation et de recherche, d’aide à la création d’entreprise. Un élément essentiel pour notre prospérité, comme le prouve le dynamisme économique et commercial d’un pays comme l’Allemagne, qui malgré l’euro, la mondialisation, le terrible poids financier de la réunification, a su s’appuyer sur la vitalité de ses PME pour rester compétitif et garder son statut de grande puissance économique.

Solidarité nationale avec « les plus pauvres d’entre les pauvres »

Bénéficiant notamment du soutien de Jany Le Pen, l’Action Sociale Populaire (ASP) du Pasteur Blanchard poursuit ses « maraudes » à Paris et dans sa périphérie pour venir en aide à nos compatriotes sans domicile fixe. Ce fut le cas encore lundi soir, en présence de Cyril Bozonnet, candidat FN aux municipales du XVIIIème arrondissement de Paris et Secrétaire Général de l’ASP. Des SDF qui, comme le relève le frontiste, sont majoritairement « des Français de souche qui n’ont pas réussi à surmonter un licenciement, un divorce, une séparation… ». « Les Français dans la misère, ça existe plus que jamais, aidez-nous à financer l’achat de couvertures, de duvets, d’aliments « secs », de manteaux, de blousons pour adoucir autant que possible les conditions de vies de ces « plus pauvres d’entre les pauvres » » invite l’ASP sur son site, un appel que nous relayons bien volontiers (ASP, BP 7 91201 Athis-Mons cedex, chèques à l’ordre de Action sociale populaire.

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