Les députés frontistes au Parlement européen siégeaient cette semaine à Strasbourg, occasion pour les élus patriotes de faire entendre la voix de la raison dans l’hémicycle. Fernand Le Rachinel a réagi à la création de l’Office européen de police (EUROPOL) qui dans la logique et dans l’application du traité de Lisbonne, transfère la quasi intégralité de la politique relative au domaine de la « Justice et affaires intérieures » (JAI) au vote à la majorité qualifiée au Conseil des ministres. Jusqu’à présent les domaines relatifs à la coopération judiciaire et policière relevaient de l’unanimité. La réalité, c’est que nos dirigeants européens et nationaux sont en train de nous imposer des réformes institutionnelles qui vont toutes dans le sens d’un approfondissement du modèle supranational et bureaucratique. L’Europe ne peut pas se construire contre ses peuples et contre les réalités nationales. Il est grand temps que notre classe politique européiste s’en rende compte et laisse enfin l’Europe se réaliser à partir des droits à l’identité, à la souveraineté, aux libertés et à la sécurité des nations et des peuples ».
Nos dirigeants européistes se (nous) trompent
Carl Lang est intervenu sur le rapport Willmott, sur la stratégie communautaire pour la santé et la sécurité au travail. « L’Europe devrait s’attaquer à la remise en cause de ce qui fragilise réellement les travailleurs, c’est-à-dire la précarité, le chômage et la pauvreté » a déclaré Carl Lang. « Nos dirigeants européens se trompent : ce n’est pas en favorisant l’immigration que les seuils de pauvreté seront abaissés et que la croissance augmentera. La seule preuve en est que jamais depuis dix ans où l’immigration a été aussi forte, la croissance a été aussi faible par rapport au reste du monde. La stratégie communautaire pour la santé et la sécurité au travail n’a pas pris en considération ces paramètres ». Sur le même sujet Jean-Claude Martinez a relevé qu’il y a trois causes des maladies au travail. « D’abord, l’idéologie de l’abaissement de nos protections aux frontières qui met nos travailleurs en concurrence déloyale avec les travailleurs esclaves d’Asie. Pour résister, c’est la course à la productivité, au prix de la santé. Ensuite, la politique sotte de l’euro fort nous prive de compétitivité monétaire. La seule variable d’ajustement, c’est alors un supplément de course à la productivité, avec encore la santé compromise. Enfin, la philosophie névrotique de la compétitivité, c’est la guerre économique entre l’Europe, l’Asie ou l’Amérique latine. Or, pendant la guerre, il y a des blessés et des morts, en l’occurrence des victimes de maladies et d’accidents du travail. Autrement dit, le travailleur européen est dans l’arène économique planétaire comme un taureau de combat stressé et saigné qui va jusqu’au bout de sa santé. La solution, c’est alors de sortir nos salariés de cette arène planétaire déloyale, et cela s’appelle une nouvelle technologie douanière de droits de douane déductibles ! ». Lydia Schenardi est intervenue elle aussi sur la question du monde du travail, plus précisément sur le rapport Figueiredo, relatif au rôle des femmes dans l’industrie, sur l’inégalité persistante entre les sexes dans ce domaine. « Ce n’est pas en imposant des schémas parfois contre nature au nom des principes d’égalité et de non discrimination que les femmes trouveront plus naturellement leur place au sein des entreprises quelles qu’elles soient » a-t-elle affirmé. « Les femmes n’ont pas de handicaps si importants qu’elles doivent être systématiquement imposées pour pouvoir être acceptées. Les mesures d’encouragement ne doivent pas être des mesures de coercition. A l’heure de l’application de la Charte des droits fondamentaux, n’oublions pas non plus de laisser aussi la liberté à tout entrepreneur de recruter qui il veut dans la mesure où chaque employé est traité de la même façon, indifféremment de son sexe ».
« Pollueur-payeur »
Mercredi, le groupe Total a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire de la marée noire de l’Erika, pour la première fois au titre du « préjudice écologique ». Président de France Ecologie Environnement (FEE), Eric Pinel, membre du Bureau politique du Front National, a estimé que « l’introduction de la notion de préjudice écologique dans la jurisprudence est la bonne nouvelle de ce jugement ; nous souhaitons que cela soit confirmé en appel. En revanche nous sommes très éloignés d’une pleine application du principe pollueur-payeur qui figure dans le programme de gouvernement du Front National. En effet dans l’état actuel des décisions de la justice les contribuables auront encore à leur charge environ 80% des préjudices de cette marée noire – tourisme, écosystème, organisation des secours, nettoyage… Que Total se plaigne de son sort dans cette affaire est scandaleux, qu’il s’inquiète d’une détérioration de la sécurité maritime en raison de ce jugement est grotesque : précédemment la confusion régnait, chacun (pétroliers, armateurs, organismes de contrôle) se renvoyait la balle. Au final on avait bien souvent une situation « ni responsable ni coupable », maintenant au moins tout le monde est mis face à ses responsabilités dans les catastrophes environnementales ! ».
Un crachat au visage des suppliciés de l’ordre rouge
Le président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, exclu du PS pour ses propos peu amènes sur les Harkis a fait part mercredi, jour de la mort du chef trotskyste et mentor de Jospin, Pierre Lambert, de son envie d’installer au cœur de Montpellier une statue de Lénine, mise en vente dans la ville états-uniennes de Seattle, pour un prix estimé entre 150.000 et 250.000 dollars (102.333 à 170.555 euros). Le bourreau du peuple russe, idéologue sanglant ayant mis en place le régime concentrationnaire soviétique et porté au pouvoir à Moscou l’idéologie la plus sanglante du XXème siècle, sera ainsi en bonne compagnie dans une ville où trônent déjà les glorieux ancêtres « humanistes » de Vladimir Ilitch, que sont Danton et Robespierre. L’ancien maoïste Frêche a déclaré que le camarade Lénine était une figure du siècle précédent, aussi incontournable que De Gaulle ou Mao Ze Dong. Président du groupe FN au Conseil régional de Languedoc-Roussillon, Vice-président du Front National, Alain Jamet nous a confié qu’il était bien évidemment scandalisé par ce projet mais aussi qu’il était « habitué à ce genre de provocations provenant de M. Frêche ». « Cela ne m’étonne guère venant d’un homme qui a fait desceller la statue du Maréchal Pétain, du Vainqueur de Verdun, qui se trouvait à l’école militaire d’infanterie de Montpellier. Qu’il souhaite désormais faire trôner dans la ville une statue d’un des plus grands criminels de l’histoire, créateur de la Tcheka, s’inscrit dans la ligne des statues des révolutionnaires fanatiques qu’il a souhaité voir ériger, comme le fait d’avoir baptisé l’esplanade de Montpellier du nom des républicains espagnols alliés de Staline. Je l’ai toujours affronté sur ce terrain là, et j’ai d’ailleurs réussi à retarder pendant 18 ans sa volonté de baptiser du nom de Mendes-France un lycée de Montpellier… ».