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Quittons le « Titanic ! »

Fin de semaine militante pour les hommes et femmes du FN impliqués dans les joutes électorales de mars. Jean-Marie Le Pen était dimanche près d’Orléans, invité de la Galette des rois de la fédération, reçu par le Secrétaire régional de la région Centre Jean-Lin Lacapelle. Devant les journalistes et les 150 frontistes présents, le président du Front National a tenu un discours très offensif où il a démonté implacablement les mensonges et l’échec du sarkozysme au pouvoir. Dans un entretien à paraître dans le magazine FDA, le chef de file de l’Opposition nationale relevait « qu’on ne peut être que d’accord avec M. Sarkozy quand il veut réformer, d’ailleurs beaucoup des réformes qu’il a annoncées nous ont été empruntées. Mais le programme n’a de valeur que s’il est mis en œuvre. Or, M. Sarkozy papillonne et cela le dispense de passer au stade de la réalisation ». « Je vous rappelle la confidence qu’il avait faite à Philippe de Villiers lui avouant que la terre de France, nos terroirs, notre histoire n’évoquaient rien pour lui… Mais c’est normal il n’est pas d’ici, il ne faut pas s’étonner qu’il ait plus un réflexe mondialiste que national. Je l’avais dit pendant la campagne électorale, mais je croyais que le peuple avait soif de vérités, pas du tout, il avait soif d’illusions ! ». Illusions qui commencent à se dissiper à également relevé Michel Guiniot qui présentait samedi à Agnetz (Oise) les candidats frontistes aux cantonales. Le président du groupe FN à la région Picardie a invité les Français à voter pour les représentants du Mouvement de Jean-Marie Le Pen, à ne pas reporter leur déception sur la gauche ou les centristes, car passer du vote UMP au vote PS, PC, Modem ou Vert, « cela revient à changer de cabine sur le Titanic ! ».

Rassembler pour construire l’alternative nationale

Lundi, Martial Bild, tête de liste du Pôle des Tricolores à Paris et Stéphane Ravier, tête de liste du FN à Marseille, présentaient dans leur ville respective à l’occasion d’une conférence de presse leurs candidats aux municipales. Dans la capitale phocéenne le candidat FN à la mairie de Marseille a annoncé officiellement les 7 autres têtes de listes du Front National. « Ces listes, strictement paritaires, sont placées sous le signe du rassemblement national et identitaire. Ces candidats, tous issus de la société civile authentique, sont médecins, employés, commerçants, retraités » a indiqué Stéphane Ravier. A Paris, Martial Bild, entouré des têtes de listes des vingt arrondissements parisiens a placé sa démarche politique sous le signe du refus des outrances, du conservatisme, et de l’égoïsme de l’équipe municipale sortante ; mais il a aussi dénoncé la droite courbe représentée par Françoise de Panafieu. Droite UMP marquée par « le pêché originel » de 2001 qui a donné les clefs de la ville au PS et à ses alliés extrémistes, et qui s’aligne sur toutes les errances de la gauche bobo. Il a fait part de son action visant à rallier les suffrages de la droite de conviction, notamment les électeurs qui avaient voté pour Jean Tibéri il y a sept ans. « Ma candidature est une candidature de rassemblement de tous les patriotes pour construire une vraie droite nationale, populaire, sociale et identitaire capable de s’opposer pied à pied à la politique clientéliste, communautariste, immigrationniste de Bertrand Delanoë. Professeur d’économie à Dauphine, tête de liste dans le 7ème arrondissement, Jean-Richard Sulzer a dressé un bilan très sévère des dérives financières de la mairie de Paris et Philippe Herlin, spécialiste des questions culturelles, tête de liste dans le 15ème arrondissement lui a succédé pour présenter les grands axes du programme de l’opposition nationale pour Paris : baisse des taxes – « moins de paillettes, plus de pépètes ! » a résumé Martial Bild – sécurité, préférence nationale, recours au référendum, politique d’aide aux familles, qualité de vie, etc. Martial Bild a précisé que « l’élection des 9 et 16 mars doit être l’occasion du ré-enracinement local de la droite nationale, de sa présence effective dans les quartiers » avec comme objectif « un groupe FN au Conseil de Paris ».

Ils ont peur du peuple !

Dans l’Aisne, saluons l’heureuse initiative de la fédération frontiste confiée aux bons soins de Wallerand de Saint-Just, afin d’alerter nos compatriotes sur le mépris de l’expression populaire de Sarkozy qui, passant outre le référendum de mai 2005, contourne la volonté clairement exprimé par les Français en faisant adopter la Constitution européenne par le Parlement. Aussi, les militants étaient ils présents samedi sur le marché de Soissons pour « dénoncer le coup de force de Sarkozy contre le peuple ». Ils ont installé symboliquement un stand garni d’une urne afin que chacun puisse exprimer son choix sur le traité européen dit « simplifié », en glissant dans une urne un bulletin OUI ou un bulletin NON. Une initiative qui a rencontré un vif succès auprès des badauds qui ont été nombreux à exprimer leur colère et leur écœurement devant cette (nouvelle) trahison du gouvernement Sarkozy, qui révèle chaque jour davantage la philosophie euromondialiste qui l’anime.

Succès pour la Marche pour la Vie

Dans un communiqué publié la veille, Jean-Marie Le Pen souhaitait le plus grand succès à la Marche pour la Vie qui s’est déroulée dimanche à Paris entre République et Opéra. « Seule une forte mobilisation notait le Président du FN est susceptible d’ouvrir les yeux et les cœurs des autorités civiles, morales et religieuses, et de préparer la voie à une nécessaire politique de soutien à la vie, qui donnerait son sens à une authentique « politique de civilisation » et de redressement national ». Force est de constater que le président du FN a été entendu, car ce sont près de 10 000 personnes qui ont participé à cette Marche. Si Jean-Marie Le Pen était retenu par d’autres obligations en province – voir plus haut – Bruno Gollnisch, Martine Lehideux, Martial Bild, des élus régionaux du FN franciliens et de province étaient présents et ont reçu un accueil particulièrement chaleureux des manifestants.

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