Il y a au moins un point commun entre Cécilia ex Sarkozy et Carla Bruni. On s’en souvient, l’ex seconde femme du Président de la République avait déclaré dans un entretien accordé au quotidien Libération le 8 juillet 2004 « je suis fière de n’avoir aucune goutte de sang français dans les veines » (FDA Quotidien du 11/04/2007). Carla poursuit dans la même veine que Cécilia si l’on en juge par l’article du quotidien britannique le Daily Mail qui, dans son édition du 19 janvier, cite cette dernière qui affirme qu’elle n’est « pas française du tout », que « les Français sont des minables », mais que Nicolas Sarkozy « est (son) Napoléon ». Et elle sa Joséphine ? L’avenir nous le dira, mais le mépris, pour ne pas dire plus, à l’égard de notre peuple des bobos et autres mondialistes qui forment le premier cercle des amis du chef de l’Etat commence singulièrement à énerver. Décidemment Jean-Marie Le Pen, encore une fois, avait vu juste…
Ça se corse
L’information a fait l’objet d’un long article du journaliste Alain Jourdan dans le quotidien suisse La Tribune de Genève – édition du 19 janvier – et concernant indirectement Nicolas Sarkozy, elle commence à se répandre dans la blogosphère. « François Rouge, ex-président de la Banque de Patrimoines Privés, dort derrière les barreaux de la prison des Baumettes, à Marseille. On le soupçonne d’avoir voulu recourir à des méthodes expéditives pour éliminer l’un des clans corses, devenu trop gourmand, auquel il s’était associé pour reprendre le Cercle Concorde ». « François Rouge est associé à Paul Lantieri, un Corse haut en couleur (…). Très vite, les deux hommes doivent faire face à des rivalités avec le clan Raffali-Federicci, également partie prenante dans l’affaire. Plus personne n’est d’accord sur les montants que chacun est autorisé à puiser dans la caisse noire. En avril 2006, une fusillade éclate à Marseille, trois truands sont tués. Le 20 septembre dernier, un autre est abattu dans son lit d’hôpital à Aubagne. Cette guerre des jeux aurait démarré en mars 2006, avec l’assassinat de l’élu corse Robert Feliciaggi, ancien propriétaire du Casino d’Annemasse et proche de Charles Pasqua ». Or, c’est là que l’affaire se corse. Selon l’avocat de François Rouge, Me Marc Bonnant, celui-ci aurait été récemment extrait de sa cellule des Baumettes pour s’entendre proposer un deal par l’un des juges en charge de l’enquête sur l’affaire du Cercle Concorde ». Soit « l’éclaircissement sur le rôle de Patrick Devedjian et de Nicolas Sarkozy, en échange d’un statut de témoin repenti comme en Italie ». « L’enquête visant le milieu du grand banditisme corse et marseillais a, en effet, conduit les policiers à s’interroger sur l’étrange bienveillance des pouvoirs publics à l’égard du Cercle Concorde. Un établissement – fermé en 1987 – autour duquel gravitent tous les caïds corses et marseillais. Sa demande de réouverture a été plusieurs fois refusée jusqu’à l’arrivée de Nicolas Sarkozy au Ministère de l’Intérieur en 2005. L’actuel locataire de l’Elysée prête alors l’oreille à ceux qui dans son entourage, notamment Patrick Devedjian, essayent de le convaincre de passer outre les réticences de ses services ». Pendant ce temps, au delà de cette nouvelle affaire, qui demande à l’évidence à être éclaircie, fidèle à sa technique, Sarkozy fait diversion en repartant en campagne électorale et en multipliant les déplacements. Rien n’y fait. Le chef de l’Etat a encore perdu sept points et son Premier Ministre potiche six, au palmarès de janvier de l’action gouvernementale réalisé par Opinion Way pour le quotidien Métro et rendu public lundi. Ce ne sont plus que 48% des personnes interrogées qui se déclarent « très ou assez satisfaites » de l’action de Nicolas Sarkozy, contre 55% le mois précédent.
Résistance serbe au mondialisme
L’Etablissement euro-mondialiste y a vu à juste titre un camouflet : le nationaliste Tomislav Nikolic, Président du Parti radical serbe (SRS) depuis que Vojislav Seselj s’est livré au Tribunal pénal international (TPI) de La Haye en février 2003, a remporté dimanche le premier tour de l’élection en Serbie avec 39,57 % contre 35,45 % à M. Tadic, le candidat européiste. Déjà en janvier 2007, à l’occasion des élections législatives, le SRS s’était hissé en tête en réunissant 28,5 % des voix (FDA Quotidien du 24/01/2007). Bruno Gollnisch avait alors salué cette victoire et demandé, « à l’aune du choix exprimé par le peuple serbe », « la libération immédiate et inconditionnelle de M. Seselj ». Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch ont envoyé dimanche un courrier de félicitation à M. Nikolic. Dans un communiqué, le vice-président exécutif du FN en charge des relations internationales, a noté que ce score a été obtenue grâce « à un programme courageux, clair et net, de résistance nationale faisant suite aux nombreuses humiliations et menaces mondialistes qu’a du subir le peuple de ce courageux pays ». Le second tour de cette présidentielle aura lieu le 3 février, au moment où les dirigeants albanais ont annoncé qu’ils proclameraient unilatéralement l’indépendance de cette province serbe. Les albanophones musulmans, désormais majoritaires dans cette province sous l’effet de l’immigration de peuplement, ont rejeté le compromis présenté par le gouvernement serbe prévoyant une large autonomie du Kosovo, mais au sein des frontières de la Serbie. D’ores et déjà « Washington a fait savoir qu’il reconnaîtrait un Kosovo indépendant et devrait être suivi sur cette voie par la plupart des 27 pays de l’UE » confiait en novembre dernier un diplomate slovène à l’AFP. Le président kosovar Fatmir Sejdiu déclarait de son côté que « le destin du Kosovo est l’indépendance et l’entrée dans l’Union européenne et l’Otan », déclaration qui a tinté délicieusement aux oreilles du négociateur de l’Union européenne dans ce dossier, Javier Solana, « haut représentant pour la politique étrangère et la sécurité de l’UE », et ex Secrétaire général de l’Otan… (FDA Quotidien du 29/11/2007).
2009 se prépare aujourd’hui
Explorer des pistes de coopération entre mouvements nationaux dans la perspective des élections européennes de 2009 : tel est l’objet de la réunion à Vienne cette semaine des députés nationalistes qui étaient réunis au sein de la structure ITS. A l’invitation du FPÖ, dont la candidate Susanne Winter a très fortement progressé dimanche lors de l’élection municipale de Graz capitale de la Styrie (sud-est), réunissant plus de trois points supplémentaires par rapport au précédent scrutin en 2003 avec 11,09%, malgré une candidature parasite. Une délégation de députés emmenée par Jean-Marie Le Pen se rendra donc à cette réunion où interviendront notamment MM. Strache (président du FPÖ), Kabas, Mayer mais aussi Bruno Gollnisch pour étudier les formes que prendront dans l’avenir la résistance nationale des Européens à la machine à tuer les peuples.