Au-delà même de l’antienne devenue ici habituelle sur le réchauffement climatique et sur les mesures à prendre pour le contrer, la question de la sécurité et de l’indépendance énergétiques des Etats européens justifierait en elle-même que l’on se penche sur une meilleure utilisation de l’énergie. Et c’est la raison, puisque c’est au niveau européen que s’élaborent la plupart des normes, pour laquelle nous ne voterons pas contre ce rapport.
Mais on retombe, dans ce dossier, sur la vision malthusienne et culpabilisatrice présente dans tous les rapports de ce Parlement liés à ce sujet : stigmatisation aveugle de l’automobiliste, interdiction de certains équipements, volonté de dicter les comportements individuels et d’embrigader les individus dès le plus jeune âge, de s’immiscer dans les politiques d’urbanisme ou de construction, de promouvoir une fiscalité et une tarification énergétiques qui, de fait, ne pénaliseront que les couches les plus fragiles de la population…
Alors, oui à des normes minimales, oui à l’encouragement de la recherche, oui à l’information objective qui permet un choix éclairé, oui à la promotion d’une fiscalité incitative. Non à la persécution et au matraquage.