Site icon Le blog de Bruno Gollnisch

Ça boum

Jean-Marie Le Pen était lundi soir l’invité du journal télévisé de Patrick Poivre d’Arvor sur TF1. A l’instar des réunions qu’il a tenues la semaine dernière dans le cadre de sa tournée, le Président du FN a fait part de sa conviction qu’il faudrait à l’avenir continuer de compter avec l’opposition nationale. Il a affirmé sentir « une remontée très forte du Front national » au vu de la « formidable désillusion » générée par les dix premiers mois de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, incapable d’opérer le redressement du pays. Au nombre des 120 listes présentés par le FN dans les municipalités de plus de 10.000 habitants, Jean-Marie Le Pen a évoqué les chances réelles de son Mouvement à Noyon (Oise) avec la liste conduite par Michel Guiniot, à Cluses (Haute-Savoie) avec Dominique Martin, « et bien sûr à Hénin-Beaumont » (Pas-de-Calais) avec le ticket Steeve Briois-Marine Le Pen. Il a également insisté sur le fort engagement du FN pour les cantonales qui présentera 1050 candidats dans toute la France, une élection « beaucoup plus politique et beaucoup moins locale que les municipales ». Pour la petite histoire, relevons encore que la comédienne Sophie Marceau, en promotion pour son dernier film, a brusquement quitté le plateau du journal de 20h de TF1 à cause de la présence de Jean-Marie Le Pen. Bien qu’il n’était pas prévu qu’elle se retrouve aux côtés du chef de file de l’opposition nationale, « le simple fait d’avoir d’être présente dans la même édition aurait suffit à précipiter le départ de l’actrice » était-il relaté sur le site yahoo.fr. En réalité, d’aucuns ont relevé que Sophie Marceau, décidemment pas très résistante, a trouvée ce seul moyen pour faire parler de sa petite personne, sachant que le film dans lequel elle vient de se commettre est copieusement étrillé par la critique. Les bobos sont décidemment incorrigibles…

Guet-apens à la Grande Borne

Michèle Alliot-Marie, totalement dépassée par les évènements est aussi impuissante que ses prédécesseurs à enrayer la dérive « à la brésilienne » des banlieues plurielles. Le Ministre de l’Intérieur en a été réduite lundi à clamer « son indignation » après le « véritable guet-apens » dont ont été victimes plusieurs policiers agressés par armes à feu, dimanche après-midi à Grigny (Essonne). Les forces de l’ordre sont en effet tombées dans une embuscade soigneusement préparée : ils ont été attirés dans le quartier de la Grande Borne par le braquage, suivie d’une tentative d’incendie, d’une boulangerie. En arrivant sur place les policiers étaient attendus par un sérieux comité d’accueil : plusieurs dizaines de jeunes, selon une source policière citée par le quotidien Le Parisien lundi, se sont livrés à un véritable « feu d’artifice » : « caillassage, projectiles, fusil à, pompe, armes de poing, battes de base-ball, une vingtaine de cocktails Molotov et plusieurs mortiers artisanaux ». Quatre policiers ont été blessés par des balles de plomb, les jeunes sachant pertinemment que les forces de l’ordre ont pour consigne de ne pas riposter… Seul un fort déploiement d’effectifs policiers a permis de ramener un semblant de calme – mais aucune interpellation n’a été effectuée pour ne pas provoquer les jeunes… ou certainement attendre la veille du premier tour pour se livrer à quelques arrestations symboliques pour montrer la « fermeté » de l’Etat UMP…

Trop lourd

Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se sont retrouvés lundi soir à Hanovre en Allemagne sur fond de différends persistants autour du projet d’Union méditerranéenne défendu par le Président de la République, le rôle de la Banque Centrale Européenne ou encore les déficits publics. La Chancelière allemande et le Président de République ont cependant annoncé lundi être parvenus à un « compromis » en faveur d’une « Union pour la Méditerranée », projet soutenu par les cénacles mondialistes et portant en germe l’extension de l’UE aux pays du Maghreb et proche-orientaux. Pour le reste, si Mme Merkel a affirmé ces derniers jours qu’ « une relation étroite avec la France est pour (elle) d’importance exceptionnelle et (lui) tient très à cœur », le comportement de Nicolas Sarkozy, celui-là même qui suscite le malaise et l’indignation de nos compatriotes, complique à l’évidence les relations franco-allemandes. Ainsi, Europe 1 l’évoquait lundi matin, Mme Merkel a fait passer un message à M. Sakozy, par le canal de l’ambassade d’Allemagne à Paris, afin que le mari de Carla Bruni évite de se livrer avec elle en public à ses habituelles papouilles, et autres embrassades « collé-serré » qui la mettent mal à l’aise et dérogent au protocole. Nos cousins germains eux aussi ont du mal à savourer les joies de la « rupture »…

Un nouveau Président pour l’ « Intérêt Flamand »

Après 12 années de présidence Frank Vanhecke, fidèle ami du Front National, a quitté officiellement dimanche la tête du parti de droite nationale flamande, le Vlaams Belang (Intérêt Flamand) qui dans ce laps de temps a volé de succès en succès. Dimanche, les délégués du VB ont élu pour un mandat de quatre ans Bruno Valkeniers, seul candidat à la succession de M. Vanhecke, avec 94,6% des voix émises, avalisant l’appui unanime que lui avait apporté le Conseil du VB. Né le 13 juin 1955 à Bruxelles, Bruno Valkeniers est un vieux routier du nationalisme flamand. Administrateur d’un bureau de consultance maritime, licencié en droit de la navigation aérienne et maritime, il fut membre de l’association étudiante catholique flamande et co-fondateur en 1976 du NSV, une association d’étudiants patriotes. Bruno Valkeniers mène aussi un combat que l’on pourrait qualifier de « métapolitique » puisque il a œuvré ces dernières années dans la sphère culturelle en tant que président de l’Algemeen Nederlands Zangverbond, organisation identitaire visant à défendre et promouvoir la musique flamande. Favorable à l’indépendance de la Flandre, il est entré en politique en juin 2006, et a été élu député l’année suivante dans l’arrondissement d’Anvers. Partisan de l’union entre formations nationalistes et les partis conservateurs, Bruno Valkeniers a assuré dans son discours d’intronisation qu’il entendait inscrire son action dans la continuité de celle menée par Franck Vanhecke.

Quitter la version mobile