Quelques remarques à propos du rapport Gill, qui concerne en fait l’organisation de programmes de recherche visant à améliorer l’autonomie des personnes âgées grâce aux technologies de l’information et de la communication.
La première sur le fond: on ne voit pas bien la valeur ajoutée de l’Union européenne dans un projet initié, comme ils en ont le droit, par certains États membres, si ce n’est la bureaucratisation du processus et la création d’un nouvel organisme communautaire. L’abondement financier de l’Union, à hauteur de 150 millions d’euros étalés sur plusieurs années, amputé des frais de fonctionnement de l’organisme susmentionné, n’apparaît pas comme un avantage décisif.
Deuxième remarque, sur la forme : de plus en plus, cette assemblée présente des rapports législatifs sous forme d’un compromis entre Parlement et Conseil, supposé permettre l’adoption rapide, dès la 1ère lecture, des dossiers. Mais du coup, le législateur est pris en otage par la poignée des experts négociateurs. L’extension de cette pratique me semble dangereuse pour la démocratie.