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Pas une voix pour la droite mondialiste !

Les résultats du premier tour des élections cantonales et municipales n’ont pas été exceptionnels, mais ils prouvent incontestablement un net redressement du Mouvement de Jean-Marie Le Pen qui a multiplié bien souvent par deux, dimanche dernier, les scores obtenus par rapport aux législatives de juin dernier. Le FN sera présent dans huit cantons et douze municipalités au second tour, et a obtenu des conseillers municipaux dans 21 communes dès le premier tour dont deux en Nouvelle-Calédonie. Plus de neuf candidats frontistes sur dix aux cantonales ont dépassé la barre des 5%. 253 d’entre eux ont obtenu plus de 10% des suffrages exprimés. Alors, incontestablement le Front National continue à faire peur aux partis du déclin ! La saillie de Nicolas Sarkozy en déplacement mardi 11 mars à Toulon, dénonçant « le poison » Front National et tentant de se persuader de son déclin dont il s’attribue les mérites en dit long. Jean-Louis Bouguereau, Secrétaire départemental du Var, résumant le sentiment général de l’opposition nationale, a donc demandé à ses électeurs de ne pas donner leurs suffrages aux candidats estampillés UMP à l’occasion du 2ème tour des élections municipales et cantonales.

Sarkozy toujours aussi petit

Marine Le Pen a souligné cette semaine « le caractère ignoble » des propos de M. Sarkozy, émanant d’un homme qui avec un art consommé de la filouterie, pour rester poli, a repris à son compte une partie du programme du FN pendant la présidentielle pour mieux l’abandonner ensuite et le dénoncer à présent. Le Président de la République a fait la preuve de son absence de « droiture » et « d’honnêteté » a souligné la vice-présidente exécutive du FN, « il ne se grandit pas en utilisant ce genre de propos » à l’encontre de l’Opposition nationale. Espérons que cette déclaration du chef de l’Etat, qui retentit comme un aveu, achèvera de déciller les yeux des millions d’électeurs nationaux qui ont apporté leur suffrage et accordé jusqu’alors leur confiance au mari de Carla Bruni. Au-delà des effets de manche et des poses de matamore, la politique conduite par Sarkozy atteste bien qu’il reste un pur produit de cette droite mondialiste qui partage avec le PS cette même volonté de dissoudre notre pays par le haut dans le magma européiste, par le bas par l’immigration de peuplement.

Les collabos

La dictature bruxelloise avec laquelle tous nos gouvernement successifs ont collaboré ardemment et avec allégresse – et l’actuel ne déroge pas à la règle – n’en finit pas d’accélérer le déclin de notre pays. Le député européen frontiste Jean-Claude Martinez est intervenu mercredi dans l’hémicycle du Parlement à Strasbourg pour dénoncer la mort programmé de notre agriculture par les européistes avec la complicité du gouvernement UMP. Rappelant qu’il y a dix ans un sursis avait été accordé aux paysans jusqu’en 2013 avec la fin notamment des quotas laitiers, la fin d’un vrai budget agricole et le départ à la retraite non remplacé d’une majorité de producteurs, Jean-Claude Martinez a constaté que « cette marche vers l’élimination de notre agriculture s’est encore accélérée » . « Mais ce n’est pas nouveau : à coup de quotas, de QMG, de primes Hérode, de jachères, de découplages, d’arrachages, les européiste avaient, depuis trente ans déjà, pratiqué cette stratégie qui consiste à laisser le monopole de l’alimentation du monde à l’hémisphère sud et à des États du Pacifique. Aujourd’hui, (…) les débats techniques (…) ne font que cacher la seule et unique vraie question, alors que la Chine et l’Inde vont lancer un appel d’offres alimentaire planétaire, alors que le matin des paysans arrive avec la montée des prix et de la demande. L’Europe veut elle, oui ou non, être encore avec le Brésil une des grandes fermes du monde ? » Mais il y a des vérités qu’il s’agit de cacher au bon peuple, ce qui explique que l’élu frontiste s’est vu retirer la parole par le Président de cette docte assemblée au bout de quelques minutes…

« L’autre régression française »

« Liberté d’opinion : l’autre régression française » titrait Alain Dumait dans son article paru dans le dernier numéro des Quatre vérités Hebdo. Un constat qui se vérifie, note-t-il, en relevant les iniques condamnations qui ont frappé ces dernières semaines Bruno Gollnisch et Jean-Marie Le Pen. Au moment de la parution de son texte, M. Dumait n’avait pas eu connaissance de la toute dernière en date qui a été prononcée contre le Président du FN mercredi par la Cour d’Appel de Paris. Jean-Marie Le Pen, qui avait été relaxé en première instance, a écopé de 10.000 euros d’amendes et de 5.000 euros de dommages et intérêts au profit de la Ligue dite des « droits de l’homme ». Il lui était reproché d’avoir rapporté dans les colonnes du Monde en avril 2003 ce que les Français lui disaient dans ses réunions publiques : les souffrances qui sont les leurs, générées par une immigration de peuplement qui les transforment d’ores et déjà dans certains quartiers de notre pays en citoyens de seconde zone. Evoquant ses propres souvenirs de journaliste, Alain Dumait pose les bonnes questions : « J’ai vécu à la télévision, en 1977, l’ouverture des rédactions, sur ordre de l’Elysée, à des journalistes ayant leur carte du parti communiste. Pour la plupart, ils y sont toujours. Imagine-t-on Nicolas Sarkozy donnant des consignes pour intégrer des rédacteurs qualifiés d’extrême droite ? Il suffit d’exprimer cette idée pour en mesurer l’incongruité. Et pourtant après avoir pillé le programme du Front National, n’aurait-il pas été judicieux qu’il apporte une contribution déterminante de cette nature à la réintégration dans le concert de la nation de cette famille politique, qui pèse d’un certain poids ». Or, « un cordon sanitaire a été constitué entre les rédactions de tous les médias et les idées réputées de droite (…). Sauf  » outing », toute personne ayant frayé aussi peu que ce soit avec le FN n’a plus aucune chance d’être éditée ou publiée. Même sa famille devra utiliser des noms d’emprunts, j’ai des cas précis » relève-t-il encore. Nous savons maintenant que la situation n’est pas prête de changer avec la droite sarkozyste au pouvoir…

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