Un certain nombre de frontistes engagés dans les élections municipales ont déposé des recours en annulation suite aux irrégularités constatées. A Perpignan (Pyrénées-Orientales) Louis Aliot élu dimanche dernier en compagnie d’un colistier va saisir la justice suite aux graves soupçons de fraude pesant sur l’élection du maire UMP Alduy. Tricheries qui selon le Secrétaire général auraient pu coûter à l’opposition nationale l’élection d’un troisième conseiller municipal. A Lucé (Eure-et-Loir), le Conseiller régional et candidat FN Philippe Loiseau a contesté devant le tribunal administratif l’élection de deux conseillers municipaux. L’un d’entre eux, présent sur la liste du PS, a été élu alors même qu’il a été domicilié dans un local commercial appartenant à l’OPAC, loué par sa femme, laquelle lui a établi un certificat d’hébergement. Pourtant, la sous-location de ce local de l’OPAC est interdite. De plus ce monsieur n’est plus inscrit au rôle des contributions directes de la commune. La tête de liste UMP dans cette ville, Jean-Claude Lelliard, est pour sa part président de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) d’Eure-et-Loir. Or, relève encore Philipe Loiseau, il y a en l’espèce incompatibilité entre l’exercice de son mandat municipal et la conservation de celui de président de la CPAM de ce département. Le frontiste conteste également les moyens de propagande interdits utilisés par ce candidat sur son site internet. A Mantes-la-Ville (Yvelines), la tête de liste du FN Jean-Claude Varanne, a lui aussi demandé l’annulation du scrutin qui a vu la socialiste Monique Brochot l’emporter. Cette dernière, siégeant à la commission des finances, de l’urbanisme et des affaires sociales de la mairie, avait adressé trois jours avant le premier tour une lettre aux employés municipaux. Jean-Claude Varanne a constaté qu’il ressort à la lecture de ce document qu’il est fait pression sur lesdits employés par des promesses et des engagements financiers : « promesses de valorisation personnelle et de doublement de leur prime mensuelle ». Le frontiste estime que cela doit être considéré comme de la subornation.
Steeve Briois ne lâche rien
A Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), le maire sortant Gérard Dalongeville a lui aussi mis le paquet sur le clientélisme comme l’a relevé Steeve Briois qui effectue un recours contre le maire « qui a détourné dans des limites impensables les moyens de la commune au profit de sa campagne personnelle ». « Chantage à l’emploi, tracts anonymes, diffusion de fausses nouvelles. Rien n’a été laissé au hasard » remarque-t-il encore, ce qui l’a conduit à demander l’inéligibilité du maire compte-tenu « des graves violations de la loi ». La mairie qui emploie plus de 900 salariés, a procédé à 150 embauches ces trois derniers mois. Steeve Briois relève que le choix des quartiers où les embauches étaient effectives a été mûrement réfléchi. Ainsi, « Darcy, connu pour sa pauvreté et son vote en faveur du FN, a été très chouchouté ». Bref, « Dalongeville a acheté une partie de la ville avec l’argent des autres. La douloureuse risque d’être salée. Car les emplois aidés par l’Etat ne l’étant plus depuis trois mois, il faut s’attendre à une augmentation exceptionnelle des impôts locaux ! On ne peut pas reprocher à ceux qui souffrent de la paupérisation de céder à la facilité des promesses d’embauches. Mais plus dure sera la chute. Et je prends les paris que la commune va, de nouveau, être sous le contrôle de la chambre régionale des comptes » pronostique-t-il.
Ça ne va pas s’arranger
Après la claque reçu par la majorité lors des élections municipales et cantonales, Nicolas Sarkozy a énoncé quatre vœux pieux pour son gouvernement légèrement remanié : « remettre le travail au cœur des politiques publiques », « renforcer la compétitivité » de l’économie, « continuer à gérer avec sérieux les finances du pays » et « concilier solidarité et responsabilité en matière de retraites, de prise en charge de la dépendance et de santé ». Pour justifier l’impuissance des socialo-sarkozystes au pouvoir à arracher la France au déclin, le chef de l’Etat a insisté mardi sur le « contexte difficile du moment » : la crise financière, la flambée des cours de l’euro, du pétrole, ou encore l’explosion du coût des matières premières. Selon l’Insee, la prévision de croissance avancée par le gouvernement ne sera pas atteinte et ne devrait pas dépasser les 2%, loin des objectifs avancés par le Ministre des Finances Christine Lagarde. Elle serait de 1,8% selon l’OCDE. Englué dans son dogmatisme ultra-libre échangiste, mondialiste et immigrationniste on voit mal comment l’UMPS pourrait rétablir la prospérité française. A ce titre, saluons l’initiative de l’ouvrage publié par l’association Contribuables associés qui brise un tabou, avec la solide étude – téléchargeable sur le site de Contribuables associés – de Jean-Paul Gourévitch, expert international en ressources humaines sur le coût de l’immigration. A lire et à faire lire à celles et ceux qui s’illusionnent encore sur la capacité de la droite au pouvoir à défendre la France et les Français.
Les analyses frontistes validées
Au terme des travaux de M. Gourevitch, il ressort que les immigrés « seraient environ 6,8 millions dans notre pays, soit 11% de la population métropolitaine. Chiffre qui par définition ne comptabilise pas les centaines de milliers de clandestins. L’immigré, selon la définition qu’en donne le Haut Conseil à l’Intégration, et reprise ici, étant « une personne née à l’étranger, de parents étrangers, qui a décidé de s’installer dans le pays d’accueil et qui y réside depuis un an au minimum ». « L’immigration est à la fois source de richesses et de coûts, pour le pays d’origine, le pays d’accueil et le migrant. Mais au bout du compte, ce sont les contribuables qui financent cette politique et son déficit de plus de 26 milliards d’euros ». Cette étude révèle que l’immigration proprement dite coûte au total 71,76 milliards d’euros (coûts sécuritaires, coûts fiscaux et sociétaux, coût de la protection sociale…) et ne rapporte que 45,57 milliards d’euros. L’immigration serait donc responsable des trois quarts du déficit public de la France. Et cette étude de livrer des chiffres et informations particulièrement éclairants : lorsqu’une personne immigrée ne repart pas dans son pays d’origine à la fin de son contrat de travail, c’est l’Etat (le contribuable) qui prend en charge le coût des prestations sociales. Les immigrés extra-européens et leurs descendants perçoivent 22% des prestations sociales. Le coût unitaire des demandes d’asile est de 15.000 euros. La plupart des dépenses d’immigration ne relèvent pas du Ministère de l’Immigration de Brice Hortefeux. Les dépenses sécuritaires liées à l’immigration s’élèvent à 5,2 milliards d’euros. Le travail au noir concerne au minimum 500.000 personnes immigrées et représente un manque à gagner pour l’Etat de 3,81 milliards d’euros. 65 à 90% des prostituées sont étrangères. Le taux de chômage des immigrés est le double de celui des non immigrés. Les prestations sociales constituent 14% du revenu moyen des ménages immigrés contre 5% pour les ménages non immigrés. Bref cette étude de M. Gourevitch valide singulièrement les avertissements et les travaux antérieurs effectués par les spécialistes frontistes.