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L’âge sombre

Le 11 avril, dans le cimetière Sainte-Hilaire de Marville (Meuse), plusieurs dizaines de tombes chrétiennes ont été profanées. Le parquet de Verdun va adresser une demande d’entraide judiciaire aux autorités hollandaises dans le cadre de l’enquête où la piste  » hollandaise » est privilégiée, a précisé auprès de l’AFP une source judiciaire. Dans un communiqué, l’Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l’Identité Française et chrétienne (Agrif), dont le Vice-président du FN Wallerand de Saint-Just est également vice-président, a relevé que « le Procureur Alexandre de Bosschere a évoqué une action de « profanation gothique », mais il est affligeant de désigner comme « gothique » tout comme nos splendides cathédrales un univers de délabrement psychique grave. Comment ne pas voir l’évidente convergence de morbidité et de perversion du néo-satanisme avec ce que l’on appelle « l’art contemporain » où l’on exalte toutes les formes de la culture de mort, de la haine antichrétienne et de la haine de la création ». Et l’Agrif de citer comme exemple « l’œuvre d’un Ian Fabre », artiste contemporain auquel le musée du Louvre à ouvert ses portes. « Grâce » à Marie-Laure Bernadac, conservateur en chef du prestigieux musée, relevait encore François Couteil dans Minute la semaine dernière, M. Favre « a inséré au milieu des Vermeer, des Rembrandt, des Rubens et des Bruegel, ses petites merdes de rebelles en troc rémunéré au scandale ordinaire ». Soit, énumère le Journal du Dimanche, « ses hiboux décapités, ses croix renversées, ses tombes chevauchées par un ver de terre géant ; ses dessins au Bic bleu et au sperme, ses sculptures couvertes de carapaces et de scarabées ». « Toute chose », relève Minute, « que la Bernadac, bobo à gogo, ose sans rire comparer aux chefs-d’œuvre des héritiers flamands dont le triste Fabre serait, selon elle, l’héritier ! ». « Comment s’étonner que des jeunes atteints de toutes les hallucinations chimiques et psychiques fassent somme toute de l’art contemporain dans les cimetières », note encore de son côté l’Agrif.

Infâme

Conseillère Régionale FN de Lorraine, Françoise Grolet a dénoncé, à l’instar de l’Agrif là aussi, l’exposition « l’Infamille » (sur le thème de la famille on l’aura deviné…) présentée par le Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC) à Metz. « On peut y voir, au fil des salles, la mise en scène de l’automutilation (une artiste se taillade les lèvres devant un mannequin nu censé représenter sa mère), la suggestion de l’inceste entre une mère et sa fille, entre sœurs. Dans une autre salle, les murs sont couverts de messages ressemblant à un petit mot laissé par les parents à leurs enfants, comprenant les phrases suivantes : « Nous allons faire de vous nos putes », « nous allons vous violer », « …vous sodomiser et vous crucifier », « …vous coudre le sexe », « …vous tuer par surprise », « …vous pendre et baiser vos cadavres », «… filmer votre mort », etc. « L’entrée de l’exposition est gratuite, ce qui rend l’exposition facilement accessible à tous, y compris à des mineurs » s’indigne l’élue frontiste qui a demandé au Préfet de Lorraine « d’agir pour la fermeture de cette exposition, et à tout le moins, que soient prises deux mesures : prévenir les visiteurs par un panneau à l’entrée de la violence de certaines œuvres ; rappeler que les lois françaises interdisent certains comportements présentés et empêcher l’accès aux mineurs ». Françoise Grolet s’insurge aussi « contre le dévoiement de l’argent des contribuables puisque le FRAC siège dans un bâtiment appartenant à la Région, et vit de l’argent public : il reçoit par année 700.000 euros de subventions de la Région Lorraine et 500.000 euros de l’Etat ! ».

Les glorieux résistants kosovars dans leurs œuvres

Incarnation de la justice du Nouvel ordre mondial après la guerre d’agression menée en 1999 par l’Otan contre l’ex-Yougoslavie, Carla Del Ponte ex-procureur du Tribunal pénal international de La Haye vient de publier un livre choc « La chasse, moi et les criminels de guerre » (« La Caccia »), sorti la semaine dernière en Italie. Elle y dévoile un aspect particulièrement atroce des agissements des leaders albanais de l’UCK au Kosovo. Le silence était alors quasi général dans les médias sur les exactions de ce mouvement terroriste islamo-mafieux, le FN et la presse de l’opposition nationale étaient alors bien seuls à dénoncer la politique de terreur et de crimes à laquelle l’UCK s’est livré, principalement à l’encontre de la population serbe. Selon Mme Del Ponte rapporte l’agence Belga, « environ 300 prisonniers, dont des femmes, des Serbes et d’autres ressortissants slaves, ont été transportés au courant de l’été 1999 depuis le Kosovo jusqu’en Albanie où ils étaient enfermés dans une sorte de prison et où des chirurgiens prélevaient leurs organes ». « Ces organes étaient ensuite envoyés depuis l’aéroport de Tirana vers des cliniques à l’étranger pour être implantés sur des patients qui payaient ». « Les victimes privées d’un rein étaient de nouveau enfermées dans une baraque jusqu’au moment où elles étaient tuées pour d’autres organes », précise-t-elle. « Les dirigeants d’un niveau intermédiaire et élevé de l’UCK étaient au courant et étaient impliqués de manière active dans la contrebande des organes », écrit Carla Del Ponte qui cite le nom de l’actuel Premier Ministre Hashim Thaçi, qui aurait trempé dans ce trafic d’organes prélevés sur des prisonniers serbes, l’UCK étant alors dirigé par le tout aussi sinistre Agim Ceku, Premier Ministre du Kosovo de mars 2006 à janvier 2008. 1.500 Albanais ainsi que 500 Serbes et non albanais sont toujours officiellement portés disparus.

Que la vérité soit faite

« Les violences contre les témoins » disposés à parler des crimes commis par les membres de l’UCK empêchent la vérité de sortir du puits, déplore encore dans son livre Carla Del Ponte, désormais ambassadrice de la Confédération helvétique en Argentine. Le gouvernement suisse a d’ailleurs jugé la publication du livre « inopportune »… Sans surprise, le Ministre kosovar de la Justice, Nekibe Kelmendi a parlé de « fabrications » au sujet des affirmations de Mme Del Ponte sur ce trafic d’organes. « Si elle était au courant de ces événements, elle devrait être inculpée de retenue de preuves et de dissimulation de ces crimes », a déclaré Mme Kelmendi. Une attaque assez habile en effet puisque l’ex-procureur du TPI confesse avoir été au courant de ce trafic d’organe dés 2003, expliquant qu’à cette date «des enquêteurs du TPIY se sont rendus sur les lieux où se seraient déroulés ces crimes et ont trouvé des traces de sang (…), une seringue, des flacons vides de médicaments dont un utilisé lors d’interventions chirurgicales ». « Comme preuves, c’est malheureusement insuffisant » déplore-t-elle. Reste qu’à l’époque il est vrai que Mme Del Ponte concentrait principalement ses activités à la traque des prétendus criminels de guerre serbes… Dusan Ignjatovic, responsable serbe de la coopération avec le tribunal de La Haye, a indiqué à l’AFP que « la Serbie demandera officiellement au TPI d’ouvrir une enquête très rapidement. Si une enquête a déjà eu lieu sur l’existence présumée de cliniques clandestines, il faut qu’elle soit rouverte immédiatement et qu’elle soit menée jusqu’au bout », a affirmé M. Ignjatovic. « Sinon, si le TPI n’est pas en mesure de reprendre cette enquête, les autorités serbes lui demanderont de leur transmettre les informations dont il dispose pour qu’elle soit ouverte en Serbie ».

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