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Comme d’habitude…

Sous les applaudissements de Frédéric Thiriez, Président de la Ligue de football professionnel (LFP), des faiseurs d’opinion, de la Licra, groupe de pression proche de l’UMP, d’officines du même acabit et de diverses personnalités de gauche, le Ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie a annoncé jeudi la dissolution de deux groupes de supporteurs, dont les Boulogne Boys du Paris SG. Certains membres de cette association étaient poursuivis pour la banderole injurieuse lors de la finale de la Coupe de la Ligue Lens-PSG. Une affaire qui tombait à pic pour occulter au même moment les ratonnades anti-blancs auxquelles se sont livrés des immigrés clandestins anjouanais sur l’île de Mayotte quelques jours auparavant (FDA Quotidien des 01 et 04/04/2008). Une commission consultative, rapporte l’AFP, avait préconisé cette dissolution, estimant que la banderole était une incitation « à la haine et à la provocation ». Une décision censée illustrer, a précisé Mme Alliot-Marie, « (sa) détermination à combattre toutes les formes d’insécurité et de violence dans le sport ». En réalité, il s’agit surtout d’une décision peu réfléchie, bien dans le style finalement des cafouillages auxquels nous ont habitués les membres de ce gouvernement, le remède s’avérant certainement pire que le mal. Car les connaisseurs du monde footballistique savent parfaitement qu’il n’y a rien de pire que de voir les 700 supporters membres des Boulogne Boys, désormais livrés à eux-mêmes, sans encadrement et partant, infiniment plus difficiles à gérer. Supporters qui, quoi qu’on en dise, étaient canalisés par leurs responsables, eux-mêmes en contact avec la direction du PSG. Une convention avait d’ailleurs été signée entre le club et les Boulogne Boys le 12 mai 2005. Bref, encore une mesure gouvernementale prise sous le coup de l’émotion médiatique qui ne manquera pas de s’avérer nocive.

Du prix de l’essence

Les Français sont de plus en plus nombreux à tirer la langue pour boucler leur fin de mois, et l’exemple de la flambée du prix de l’essence est emblématique. Il y a huit ans, 1 dollar s’échangeait contre 1,20 Euros et le prix du Baril de Pétrole s’établissait à 60 Dollars, soit le Baril à 72 Euros. L’automobiliste payait alors le litre de super 1 euro. Or, actuellement un dollar s’échange contre 63 centimes d’Euro et si le prix du baril de pétrole a explosé pour atteindre environ 115 dollars mercredi, il a baissé très sensiblement dans le même laps de temps en euro du fait de renchérissement de son cours face au dollar. Pour autant, le prix du litre de super vendu à la pompe oscille entre 1,35 et 1,50 euro. Bref les Français se posent la question suivante : si le baril est moins cher pour nous en Europe qu’en 2000, pourquoi l’essence est-elle près de 30% plus chère qu’en 2000 ? Tout simplement parce que les Français sont plus que jamais considérés comme des vaches à lait, puisque le premier bénéficiaire de la hausse du brut est l’Etat, le prix de l’essence à la pompe étant composé à 80% de taxes gouvernementales. Une hausse dont la responsabilité incombe largement au gouvernement qui refuse de diminuer les taxes sur le carburant comme l’a demandé le FN il y a déjà plusieurs mois. Et dans le même temps, les européistes de l’UMPS nous expliquent que l’adoption de la monnaie unique a permis aux automobilistes français d’atténuer fortement la flambée du cours du brut…

« Petit meurtre entre amis »

Une grosse claque pour Renaud Muselier, un signe des haines recuites qui minent la majorité présidentielle : contre toute attente, le sarkozyste Muselier, ex sous-ministre aux Affaires étrangères, qui était pourtant favori, a été battu jeudi 17 mars à la présidence de la communauté urbaine de Marseille (CUM) par Eugène Caselli, premier secrétaire de la fédération PS des Bouches-du-Rhône. Les élus de la droite molle étaient pourtant majoritaires au sein des 157 conseillers communautaires. Humilié, M. Muselier, qui avait renoncé à toutes ses autres fonctions et prébendes pour se consacrer à cette présidence a crié à la « trahison » et au « déni de démocratie ». Tête de liste FN dans la capitale phocéenne aux municipales de mars dernier, Conseiller FN du 7ème secteur de Marseille, Stéphane Ravier a commenté ce séisme local. Il a de prime abord noté que l’élection surprise du socialiste Caselli, survenue « au lendemain du rappel à l’ordre lancé par Nicolas Sarkozy à l’encontre des membres du gouvernement, démontre que la loyauté et la solidarité au sein de l’UMP ne seront jamais que de vains mots. Pour le reste, cette élection ne changera rien aux problèmes des habitants des 18 communes concernées » regroupées au sein de la Communauté Urbaine. Même si cette défaite du militant anti-FN Muselier « a pour mérite de renvoyer ce dernier à son projet d’hôtellerie de luxe dans les Caraïbes et le Président de la République à ses illusions. Chacun son tour ! ». Ainsi M. Muselier, « sûr de lui et dominateur comme à son habitude, qui s’était déjà couronné Roi de la Communauté Urbaine grâce à une majorité apparente d’élus UMP, se retrouve aujourd’hui nu et trahi par celles et ceux qu’il pensait être ses amis ». L’élu frontiste relève encore que « c’est l’image de la politique qui ne sortira pas grandi de cette énième version de « Petit meurtre entre amis » ».

Victime du mondialisme

Secrétaire départemental du FN de Loire-Atlantique, Louis-Armand de Béjarry a réagi à une information largement passée inaperçue en France : la mort du citoyen grec Nikos Aslamazidis qui vient de décéder dans son pays à la suite d’une grève de la faim consécutive à un conflit social qui l’opposait à son employeur, un sous-traitant (allemand) des Chantiers (coréens) de l’Atlantique à Saint-Nazaire. Au nom du FN, le cadre frontiste a tenu à rendre hommage à la mémoire de cet ouvrier, dont le destin est symptomatique de la réapparition d’un sous-prolétariat au service du patronat mondialiste et financiarisé, qui ne connaît que le profit à l’exclusion de toute considération morale ou humaine. « Nikos Aslamazidis était l’archétype de l’ « immigré choisi » vanté par Nicolas Sarkozy, qui relaie servilement les mots d’ordre du grand patronat qui utilise l’immigration pour peser à la baisse sur les salaires et la protection sociale des Français. Taillable et corvéable à merci, Nikos Aslamazidis en est mort. Pas grave pour les mondialistes qui nous gouvernent : il reste plusieurs milliards d’hommes qui, sur cette planète, ne rêvent que de venir prendre en France la place de ce travailleur grec ». « Pour moins cher encore » relève Louis-Armand de Béjarry.

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