Dans les années 60, le parlement français, acquis aux bienfaits de la planification, votait chaque année un taux de croissance pour l’économie et pensait en décider, car le hasard fit plusieurs années de suite que la croissance réelle fut celle qu’il avait votée. En lisant le rapport de M. Florenz, j’ai la même impression: celle que ce Parlement entend voter la température mondiale!
Entendons-nous bien: ce que je critique, ce n’est pas la nécessité, pour l’homme, de veiller à son environnement, à la préservation de l’immense diversité de la nature ou, pour les économies, de trouver des moyens de mieux utiliser, pour les économiser, les ressources naturelles. C’est le sacrifice rituel à la nouvelle religion du climat et à ses nouveaux gourous, ces scientifiques orientés qui jettent l’anathème sur tous ceux dont les travaux vont à l’encontre de leurs conclusions intouchables.
C’est la stigmatisation systématique de l’Homme, réputé mauvais, et tout particulièrement de l’homme occidental et européen. C’est la repentance institutionnalisée. C’est le suicide industriel et économique de la seule Europe sur l’autel du prétendu réchauffement climatique, sans bénéfice pour l’environnement au niveau mondial, mais avec les pires conséquences humaines et sociales pour les populations européennes. C’est pourquoi j’ai voté contre ce rapport.