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Le puzzle se met en place…

La création du projet de « l’Union pour la Méditerranée », sera annoncée officiellement le 13 juillet en France et fera l’objet d’un colloque international les 4, 5 et 6 juin à Tanger, a-t-il était annoncé jeudi. André Azoulay, conseiller du roi Mohammed VI, devrait participer à son ouverture. Mardi, les autorités françaises se sont officiellement réjouies que ce projet ait reçu l’aval de « la Commission européenne qui a fait siennes toutes (les) orientations ». Un projet initié par Nicolas Sarkozy, soutenu par Washington, les cénacles mondialistes, et portant en germe l’extension de l’UE aux pays du Maghreb et proche-orientaux (FDA Quotidien du 04/03/2008). Cependant le Commissaire aux Relations extérieures de l’entité bruxelloise, Benita Ferrero-Waldner, a indiqué que contrairement à ses vœux, M. Sarkozy ne devrait pas co-présider la nouvelle organisation les deux premières années. Jean-Michel Vernochet indiquait à ce sujet que ladite Union euro-méditerranéenne « constitue déjà le pivot occidental du Projet Grand Orient » – concocté par le Nouvel ordre mondial, qui refait surface à travers elle. Sachant que « l’intégration du Maghreb est déjà en cours par le truchement de l’Otan dont les gouvernements ont déjà signé des accords de partenariat ». Si « M. Sarkozy ne manque pas une occasion de rappeler spectaculairement son refus d’admettre la Turquie dans l’Europe (…), cette position est en totale contradiction avec son projet d’Union euro-méditerranéenne » notait-il encore (FDA Quotidien du 30/04/2008). Faut-il s’en étonner, cette volonté de Nicolas Sarkozy de brûler les étapes est largement partagée par l’aile gauche de l’Etablissement. Ce projet d’Union pour la Méditerranée s’inscrit dans la lignée des déclarations de l’éléphant socialiste Dominique Strauss-Kahn, très probable candidat du PS en 2012 et nouveau président du FMI. Celui-ci a formulé clairement son souhait d’étendre l’Union européenne aux pays du Maghreb, à la Turquie et à Israël. Dans la logique il est vrai des concepteurs de l’Union européenne, pour qui celle-ci ne saurait constituer que le marchepied d’une « gouvernance mondiale » comme l’a souvent relevé Jean-Marie Le Pen (FDA Quotidien du 07/12/2007).

L’injustice faite aux Français

Le Ministre de l’Immigration subie et choisie, Brice Hortefeux, était l’invité de France Info vendredi. Il a avoué que selon les vœux du Medef, de la CGT et des groupuscules immigrationnistes, 160 immigrés clandestins avaient d’ores et déjà été régularisés par les préfectures franciliennes sur environ un millier de dossiers déposés. Avec un sens de l’humour certainement involontaire, M. Hortefeux a déclaré qu’ « il n’y aura pas de régularisations massives et générales parce que cela serait injuste notamment vis-à-vis de la population immigrée légale ». Mais l’injustice ce sont surtout les Français qui la subissent. Outre les chiffres bidonnés sur le nombre exact d’immigrés présents sur notre sol, les mesures homéopathiques prise pour lutter contre l’immigration clandestine, – 600 000 immigrés hors-la-loi seraient présents sur le territoire français –, le gouvernement n’entend pas non plus revenir sur le regroupement familial et le droit du sol, ou les avantages sociaux dont bénéficient les immigrés. Une immigration toujours utilisée pour tirer les salaires vers le bas, rappelaient dernièrement le président du FN et Marine Le Pen. Comme on l’a vu encore dernièrement à l’œuvre avec le placement de la pêche dans la liste des professions à pourvoir en immigration « choisie ». M. Hortefeux a ainsi conclu en février un accord pour importer des pêcheurs sénégalais. Et fin avril, Nicolas Sarkozy, lors de son voyage d’Etat en Tunisie, a signé un nouvel accord d’immigration « choisie ». Or, « au fur et à mesure de ces accords, les emplois français vont être pris par des étrangers peu regardants sur les salaires et les conditions de travail », a prévenu Jean-Marie Le Pen.

« Laquais du mondialisme »

Toute honte bue, Ségolène Royal et Olivier Besancenot ont été faire à quelques heures d’intervalle, leur minable danse du ventre devant les salariés de l’usine Arcelor-Mittal à Gandrange en Moselle. Comme l’a noté Marine Le Pen, « le PS et l’extrême gauche qui feignent aujourd’hui de découvrir les drames de l’ultralibéralisme ont respectivement approuvé massivement le traité de Lisbonne qui soumet la France aux diktats de la mondialisation et prôné la disparition des frontières qui soumet les travailleurs français à la concurrence déloyale d’une main d’œuvre qui tire les salaires vers le bas ». L’hebdomadaire Rivarol note pour sa part que Besancenot bénéficie actuellement d’une intense promotion médiatique. Laquelle n’est certainement pas innocente dans la perspective de la présidentielle de 2012, où ce militant de la IVème Internationale pourrait tailler des croupières au candidat du PS. Mais ce petit bobo couvé par Krivine est avant tout « le prototype du faux rebelle » ; « son discours est en tous points conforme aux canons de l’idéologie dominante : il est favorable à la régularisation de tous les “sans papiers”, à l’ouverture totale des frontières aux hommes, capitaux et marchandises, à la légalisation des drogues, de l’euthanasie, du mariage et du droit à l’adoption par les couples homosexuels. Dans tous les domaines, Besancenot est le laquais du mondialisme. Lors de la récente grève des immigrés clandestins travaillant dans la restauration, il s’est abstenu, tout comme d’ailleurs Laguiller et l’ensemble de la gauche, de stigmatiser le comportement des patrons voyous exploitant la misère humaine et tirant vers le bas le salaire des travailleurs manuels. Il a demandé, à l’instar du Medef et du sarkoziste André Daguin, la régularisation immédiate des “sans-papiers”. Et s’il dénonce la fermeture des usines, il ne saurait être par principe contre les délocalisations puisque pour lui, en bon internationaliste, un travailleur chinois, coréen, polonais, africain vaut un ouvrier français ». « Il a par ailleurs soutenu les émeutes de 2005, y voyant la juste révolte des quartiers populaires comptant récupérer dans les urnes les suffrages des allogènes, il est vrai sans doute plus faciles à conquérir que ceux des prolétaires français ». Bref, si l’alternative au Système mondialiste existe, elle ne saurait se trouver que dans le programme défendu par l’opposition nationale, populaire et sociale.

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