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Toujours le même coupable…

Souhaité par Jacques Chirac et porté sur les fonds baptismaux par Nicolas Sarkozy, la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) à pour cible principal le Français de souche, blanc, catholique et hétéro. Soit le profil type du coupable dans notre société, toujours accusé d’opprimer ou d’ostraciser les autres communautés et autres « catégories » de cette France métissée désignée par Sarkozy comme un modèle d’avenir indépassable. Une Halde qui se prend souvent les pieds dans le tapis. Le Canard enchaîné avait fait état en avril de l’enquête nominative de la Halde sur la discrimination à l’embauche visant 20 entreprises, dont la validité avait été alors fortement contestée, ses détracteurs soulignant des vices de formes et de lourdes erreurs de méthodologie (FDA Quotidien du 23/04/2008). Dernièrement encore la Halde avait soutenue l’association communautaire « Couleurs gaies » déboutée par le tribunal administratif de Nancy en décembre 2006 dans son action contre le rectorat de Nancy. Celui-ci lui avait refusé en mars 2005 son agrément pour qu’elle réalise « des actions de prévention contre l’homophobie en milieu scolaire », au motif que « l’orientation sexuelle, comme l’appartenance politique ou confessionnelle, relève d’un choix personnel et privé ». Appuyé par la Halde, « Couleurs gaies » a finalement obtenu la condamnation du rectorat par la Cour administrative d’appel de Nancy à 1.500 euros de dommages et intérêts pour avoir refusé cet agrément, lui demandant par ailleurs de reconsidérer sa décision. Halde que l’on retrouvera, par l’intermédiaire de son président Louis Schweitzer au troisième forum « Paris de la diversité et du premier emploi » qui se déroulera le 12 juin. Une réunion organisée par la ville de Paris, Carrefours pour l’emploi, l’ANPE, la Cité des Métiers et la Région Ile-de-France. « Nous voulons avec ces forums ébrécher et un jour percer le ‘plafond de verre’ qui empêche des jeunes diplômés victimes de discriminations de trouver un emploi aussi facilement que les autres », a déclaré Christian Sautter, adjoint au maire de Paris chargé du développement économique et de l’emploi. En clair, il s’agit de favoriser cette discrimination positive qui à les faveurs d’un Etablissement qui feint de croire que le chômage ne touche que les immigrés ou les Français d’origine étrangère…

Plutôt Rachida que François

Malgré ses bourdes à répétition, son incompétence pointée par ses propres amis, la douzaine de démission de collaborateurs proches dans son cabinet en un an, le train de vie somptuaire de son ministère, une prodigalité qui fait pour le moins désordre au regard des difficultés dans lesquelles se débattent des millions de nos compatriotes, Rachida Dati reste la petite protégée de Nicolas Sarkozy. Erigée en symbole de la « diversité » elle reste intouchable. Le chef de l’Etat a ainsi de nouveau chanté ses louanges mercredi en Conseil des Ministres. Yves Jégo, Secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer a rapporté que « le Président a fait part de sa satisfaction face au travail de sa Garde des Sceaux et je crois que c’est un sujet qui est d’ailleurs régulier ». Intouchable a contrario, François Fillon ne l’est assurément pas. Selon le dernier numéro du Canard Enchaîné, le Premier Ministre s’est fait copieusement insulter par le Président de la République. Le mari de Carla Bruni lui reproche sa visite mouvementée dans un lycée le 2 juin, sur fonds de bagarres entre lycéens et forces de l’ordre. Une initiative moyennement apprécié par Sarkozy qui recevait le jour même des cadres de l’Education nationale et qui a soupçonné le chef du gouvernement de vouloir lui voler la vedette. Un crime de lèse-majesté qui a conduit M. Sarkozy à traiter M. Fillon de « connard », d’ « abruti », de « crétin » et de trouillard… Bref, une bonne ambiance de travail pour s’atteler aux défis du futur…

Les amis de Sarkozy

Chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi avait fait procéder lors de son précédent mandat à une régularisation massive d’un million d’immigrés clandestins, créant les conditions d’un terrible appel d’air. Avec le culot qui le caractérise, celui-ci est revenu au pouvoir avec un programme très ferme de lutte contre l’immigration, afin de satisfaire son électorat et complaire à l’aile la plus « nationale » de la coalition qui l’a porté au pouvoir. M. Berlusconi avait annoncé au cours de sa campagne que les clandestins devraient être traduits devant la justice, la création d’un délit spécifique lié au statut d’immigré en situation irrégulière. Sous la pression du Vatican et du Commissariat des Nations unies pour les droits de l’homme, il a finalement fait marche arrière. Pourtant, le mois dernier un projet de loi émanant de sa majorité avait été dévoilé, proposant de faire de l’immigration clandestine un délit passible de six mois à quatre ans de prison. Mais mardi, Silvio Berlusconi a déclaré à Rome lors d’une conférence de presse en compagnie de Nicolas Sarkozy, que « personnellement, (il ne pensait pas) qu’on puisse juger quelqu’un pour sa présence illégale dans notre pays ». On comprend aisément pourquoi M Berlusconi est considéré par M. Sarkozy comme un modèle à suivre… Mais c’est l’ensemble des pays d’Europe de l’Ouest qui est concerné au premier chef par le politique immigrationniste encouragée et voulue par les cénacles euromondialistes. L’ONG « Migration Watch UK », a livré le 2 juin son analyse du rapport publié par le « Bureau national des statistiques » britannique. « Il apparaît qu’entre 1991 et 2006 plus de 2.300.000 immigrés sont officiellement entrés au Royaume-Uni. La vaste majorité provenant du tiers-monde. Seuls 8% d’entre eux étant originaires des pays de l’est européen, notamment des nouveaux Etats membres de l’Union européenne. L’agence précise que les clandestins sont évidemment exclus du calcul et que leur nombre est impossible à quantifier ».

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