Monsieur le Président, mes chers collègues, l’Union européenne n’en finit pas de désavouer l’hyper-Président Sarkozy: refus de ses propositions sur la fiscalité des carburants, mises en gardes contre les dérives budgétaires et maintenant, transformation du projet d’Union de la Méditerranée en relance du processus de Barcelone, qui est un échec depuis plus de 10 ans.
C’est l’enterrement du projet de coopération entre États riverains de la Mare Nostrum , piloté par la France. Désormais, c’est toute l’Union qui est concernée, et c’est la Commission de Bruxelles qui sera aux commandes. Ainsi en a décidé le véritable patron: l’Allemagne de Mme Merkel.
Cette affaire est la parfaite illustration de deux réalités: l’agitation et les effets d’annonce de M. Nicolas Sarkozy ne font que masquer son impuissance; les intérêts de la France sont dans les mains des fonctionnaires de Bruxelles et soumis à ceux de l’Union européenne.
Prions pour que les Irlandais, ce peuple épris de liberté et qui l’a chèrement payée au cours de son Histoire, soit celui qui nous délivre de cette construction eurocratique de plus en plus illégitime et de plus en plus tyrannique.