La Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde), chargée de mettre au pas les Français de souche au comportement « discriminant », a été très critiquée par les entreprises qui ont été la cible de ses enquêtes. En avril dernier, la validité de l’enquête nominative de la Halde sur la discrimination à l’embauche visant 20 entreprises avait été fortement contestée, ses détracteurs soulignant des vices de formes et de lourdes erreurs de méthodologie (FDA Quotidien du 23/04/2008). Cette semaine, des entreprises comme Accor, Crédit agricole et Mercuri Urval, se sont élevées de nouveau contre les conclusions de la Halde laissant entendre qu’elles se rendraient coupables de discriminations à l’issue de tests à l’embauche. Le Crédit Agricole estime que « les nombreuses erreurs relevées et les modifications successives attestent pour le moins de graves défauts dans la conduite de ces tests ». Le directeur général de Mercuri Urval, Hubert L’Hoste, a condamné un « travail non professionnel » et a indiqué avoir demandé depuis plusieurs mois, sans l’obtenir, « une procédure contradictoire » à la Halde. Total et Sanofi-Aventis ont évoqué également un « manque de rigueur », de « nombreuses erreurs » et une « méthodologie un peu douteuse ». Autre objet de stupeur, c’est la société Arirs qui a emporté l’appel d’offres pour réaliser les tests, pour un montant de quelque 570.000 euros. Or, cette société qui a décroché ce beau pactole est présidée par le sociologue Jean-François Amadieu, également membre du comité consultatif de la Halde. M. Amadieu, le contraire eut été étonnant, n’a pas manqué de fustiger les réactions des entreprises incriminées, parlant d’ « intox » et d’« un débat surréaliste ». Marine Le Pen a estimé pour sa part que la Halde (…) est devenue « une structure de dénonciation et d’intimidation, qui utilise contre les entreprises l’arme de la présomption de discrimination pour imposer le principe de ‘discrimination positive’ contraire aux principes républicains ». La Vice-présidente du FN a pointé également « le copinage financier et les dérives d’une organisation politisée et partiale ».
A l’épreuve des faits
Plombé par une Europe bruxelloise qui nous prive de toute marge de manœuvre, une immigration qui nous appauvrit, un déficit abyssal, et une incapacité à mener les réformes de fond pour sortir notre pays de l’ornière, le gouvernement multiplie pourtant l’autocongratulation. L’UMP au pouvoir a annoncé successivement ces dernières semaines une baisse historique du nombre des demandeurs d’emplois, une embellie du pouvoir d’achat et une reprise de la croissance. Mais les faits sont têtus. On s’en souvient, les sarkozystes avaient initialement claironné une progression de la croissance comprise entre 2 et 2,5% sur l’année. Avant d’avouer que la dite croissance sera comprise entre 1,7% et 2%. Quant à la baisse, qualifiée d’historique, du nombre des demandeurs d’emploi, elle s’explique mécaniquement par l’arrivée à l’âge de la retraite de la génération d’après-guerre et les spécialistes ne tablent pas sur une baisse réelle et significative du nombre des chômeurs dans les années à venir. Quant à la hausse des prix à la consommation, a relevé Jean-Marie Le Pen, « aucune mesure gouvernementale n’a freiné la hausse générale des prix, y compris de ceux qui ne dépendent que peu du pétrole. Dans ce domaine comme dans les autres, la France est en roue libre et dévale la pente qui conduit à la catastrophe ».
Ça se confirme en Autriche…
La formation de droite nationale autrichienne, le FPÖ, a apporté la démonstration d’un net regain de forme à l’occasion des élections au parlement de la région du Tyrol dimanche dernier. Par rapport aux précédentes élections de 2003, les nationalistes doublent leur nombre de siège – de deux à quatre – et récoltent 12,7% des suffrages, contre 8% des voix il y a cinq ans. Une nouvelle manifestation de la montée en puissance des formations patriotiques et identitaires en Europe. Un réveil qui devrait se manifester dans notre pays à l’occasion des élections européennes de 2009, pour peu que les électeurs nationaux retrouvent le chemin des urnes !
Défense des autochtones et combat national
Même sans tomber dans les travers de la culpabilité ad vitam aeternam de l’homme blanc, même sans adhérer au mythe du « bon sauvage », on ne peut nier que l’arrivée des Européens en Amérique du nord s’est traduite par un véritable ethnocide, physique et culturel, des populations autochtones. Ce qu’a reconnu le Premier Ministre canadien Stephen Harper qui a présenté mercredi ses « excuses » officielles et son « chagrin » pour des décennies d’assimilation forcée. « Les institutions connues sous le nom de « pensionnats indiens » rapporte l’AFP, le plus souvent dirigées par des institutions religieuses sous l’autorité du gouvernement fédéral, avaient pour but affiché d’assimiler les jeunes autochtones, retirés de force à leurs familles ». Beverly Jacobs, Présidente de l’Association des femmes autochtones, a raconté devant le parlement canadien comment sa grand-mère avait été « sexuellement abusée et physiquement battue parce qu’elle était une femme mohawk ». Défenseur des indigènes français, le FN ne peut que comprendre les souffrances endurées par les Indiens d’Amérique, victimes de la submersion démographique et de l’accaparement de leurs terres. Une empathie qui a conduit Jean-Marie Le Pen, interrogé il y a quelques années par des étudiants américains, à se comparer à Sitting Bull, héros de la résistance des Sioux devant l’invasion… Comment ne pas voir également la duplicité de nos « élites occidentales » qui s’émeuvent de la disparition de tel ou tel « peuple» non européen mais mène une politique qui conduit à la disparition du leur ? Politique menée notamment en Europe sous les coups de boutoir d’une immigration planifiée, conséquence on ne peut plus directe de l’idéologie mondialiste. Le mouvement de Jean-Marie Le Pen, lui, a le mérite de la cohérence et met ses convictions en conformité avec ses actes. Le Front National défend en effet le droit de toutes les nations et de tous peuples, du Tibet à la Serbie, du Sénégal à l’Irak, mais à commencer par le nôtre, à transmettre la culture de leurs ancêtres aux générations suivantes, à sauvegarder leurs racines, leur identité, fondement de la liberté, en un mot à garder la maîtrise de leur destin.