Un nouveau plan social vient d’être annoncé chez Altadis, qui devrait conduire à la suppression d’un millier d’emplois en France, soit la moitié des effectifs de l’entreprise dans notre pays, et à la fermeture des sites de Strasbourg et de Metz, sites historiques de la SEITA.
Cette annonce fait suite au rachat, il y a quelques mois à peine, du cigarettier franco-espagnol par la société britannique Imperial Tobacco (IMT), 4ème producteur mondial du secteur.
Cette restructuration de grande ampleur, qui semble épargner les sites anglais, ne correspond pas à une logique économique ou industrielle, et encore moins à une conséquence du déclin du marché du tabac, qui reste une des activités les plus rentables. Le directeur général d’IMT, Gareth Davis, déclarait d’ailleurs en mai : « nous sommes confiants quant à l’Europe de l’Ouest, le marché s’y maintient en dépit du ralentissement économique ». Elle ne répond qu’à une pure logique financière de soutien de l’action d’IMT, les marchés boursiers saluant toujours les dégraissages d’entreprises largement bénéficiaires.
Bruno Gollnisch apporte son soutien aux salariés d’Altadis, nouvelles victimes du capitalisme financier mondialisé et dénonce ces logiques de concentration qui privilégient actionnaires et rentiers au détriment systématique des travailleurs.