Officiellement ce sont les propos très durs du chef de l’Etat suite au drame de Carcassonne dimanche, la méprise tragique d’un sergent chevronné du 3e RPIMA qui a tiré à balles réelles dans la foule au cours d’une démonstration ouverte au public, qui a entraîné mardi la démission du Général Bruno Cuche, le chef d’État-major de l’armée de Terre. Sur le plateau de France 3, Nicolas Sarkozy avait fustigé la veille en termes très virulents « l’amateurisme » de nos militaires. Mercredi, sur Europe 1, le Ministre de la Défense Hervé Morin a tenté maladroitement de rattraper la saillie présidentielle, en affirmant que « ce n’était pas l’institution (militaire), mais le fait divers en lui-même » qui était visé par M. Sarkozy. Une explication qui n’a guère convaincu, l’absence d’empathie, pour ne pas dire plus, du mari de Carla Bruni pour les membres de nos armées, et plus largement son désintérêt pour les questions de Défense étant notoires. D’aucuns ont avancé que la démission du Ministre de la Défense, voire ont déclaré certains avec un une petite touche de provocation, du Président de la République en tant que chef des Armées, aurait été plus logique. S’il est évident que les militaires ont été choqués par la violence des propos de M. Sarkozy, cette démission du Général Cuche n’est pas non plus sans lien avec la présentation du Livre Blanc sur la Défense dont les orientations ont été très mal accueillies par la hiérarchie militaire. Nous évoquions ainsi le collectif baptisé « Surcouf », regroupant sous le sceau de l’anonymat des officiers français qui, à l’instar du FN et de Jean-Marie Le Pen, ont très durement critiqué la volonté sarkozyste de priver nos armées des moyens nécessaires à la protection de nos intérêts, au rayonnement international et à l’indépendance de la France. Et ce à l’heure, mais il n’y a pas de hasard, ou « Sarkozy l’américain » replace notre pays sous le commandement intégré de l’OTAN, dans le rôle de petit supplétif du Nouvel ordre mondial. La France réduit son effort de défense au plus mauvais moment, notait le collectif Surcouf, alors que les budgets militaires augmentent fortement partout dans le monde. Sarkozy abandonne de facto aux Britanniques « le leadership militaire européen, alors que nous connaissons la nature particulière de leurs relations avec les Etats-Unis. La France jouera désormais dans la division de l’Italie » (FDA Quotidien du 20/06/2008).
Peur sur la ville
C’est au moment où Sarkozy désarme la France que nos compatriotes tentent de s’armer dans les zones touchées par les violences « plurielles ». Le Monde, dans son édition du 30 juin, relevait « un indicateur inquiétant du traumatisme » causé par les émeutes causées par des « bandes de jeunes » le 14 juin dernier à Vitry-le-François (Marne). Il y avait eu neuf blessés, au moins une soixantaine de véhicules incendiés, des bâtiments et un nombreux mobilier urbain avaient été dégradés et la gare de la ville entièrement saccagée (FDA Quotidien du 17/06/2008). Or, explique Le Monde, les habitants de Vitry-le-François, « se sont précipités vers l’armurier de la ville dans l’idée de s’équiper en moyens de défense ». « Armurier du centre-ville », Sylvain Pierret explique qu’« en quinze jours, depuis les émeutes, (il a) eu près d’une centaine de visiteurs supplémentaires. Des particuliers qui viennent pour s’informer et pour acheter, parce qu’ils veulent pouvoir se défendre dans les quartiers les plus chauds ». Des clients de tous âges, dont beaucoup souhaitaient s’informer sur la possibilité d’acquérir des fusils et des armes de poing, type d’armes qu’il n’est certes pas possible d’acheter « sans permis » mais qui font l’objet d’un trafic assez répandus dans les cités chaudes…
« Un sentiment d’abandon et d’impuissance » face à la racaille
Bref, la peur s’est emparée de la commune que le maire socialiste Jean-Pierre Bouquet, visiblement dépassé et impuissant, décrit comme « en état de choc ». « Dans la zone pavillonnaire qui jouxte la cité, où de nombreuses voitures avaient été dégradées, les victimes interrogées par Le Monde, quelques heures après les violences, ne cachaient pas leur volonté d’assurer eux-mêmes leur protection ». « Dans leur bilan d’intervention auprès des victimes, est-il encore précisé, les psychologues insistaient sur le sentiment d’abandon et d’impuissance » des habitants. Ceux-ci racontaient avoir « été livrés à eux-mêmes face à une situation les débordant totalement, sans aide ni soutien des forces de l’ordre, elles-mêmes débordées ». Avec une double conséquence possible : la volonté de se protéger individuellement et un fort rejet des autorités publiques, jugées incapables d’assurer la sécurité. L’impéritie des pouvoirs publics est en effet total, les politiciens de l’Etablissement refusant comme d’habitude de s’attaquer aux causes de ces émeutes. Ainsi à l’instar du maire UMP de Saint-Dizier, victime en octobre 2007 d’une émeute similaire, le maire PS de Vitry-le-François en est réduit à encourager la création d’une « association de victimes ». Evidement ça va tout changer…
Mauvais délire
Les socialo-mondialistes belges et leurs officines ne décolèrent pas de ne pas avoir réussi avec à interdire le Vlaams Belang (VB). Et tout ce beau monde n’hésite pas à recourir aux mensonges les plus grossiers pour ternir l’image de la droite nationale flamande. Ainsi le 20 juin dernier, Maria Lichtert-De Berlanger, conseillère communale du VB, comparaissait devant le tribunal correctionnel de Bruxelles où elle avait été traînée par le Centre pour l’Egalité des Chances et la Lutte contre le Racisme (CECLR). Elue conseillère en octobre 2006 dans la commune de Jette, certains extrémistes présents lors de sa prestation de serment avaient affirmé que Mme Lichtert-De Berlanger avait fait « le salut hitlérien » et déposé plainte. En l’occurrence, cette militante du VB avait tout simplement maintenu son bras tendu, a expliqué une dépêche de l’agence de presse Belga, « afin que la cape qu’elle portait ne glisse pas », ce qui a été confirmé par des témoins de bonne foi. Le tribunal a estimé « que l’intéressée ne vouait pas de sympathies au nazisme, notamment parce que des membres de sa propre famille ont été victimes des Nazis ». De plus, le tribunal a constaté que « l’enquête pénale avait été menée de manière très sommaire et qu’aucun témoin n’avait été questionné ». La propagande des immigrationnistes visant à attribuer au VB des sympathies néo-nazies est d’ailleurs particulièrement grotesque. Le VB entretient de longue date des relations, au bas mot courtoises, avec la communauté juive. Notamment à Anvers, à l’image de Marc Joris, membre du comité d’études du VB, conseiller communal de Gand qui collabore, sous pseudonyme, à l’hebdomadaire juif anversois Belgish Israëlitish Weekblad, relatait dernièrement le site Voxnr.