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Dialogue civil dans le cadre du traité de Lisbonne

Le rapport de Mme Grabrowska préconise un dialogue permanent entre toutes les institutions européennes et les « représentants » de la société civile pour la définition des politiques et l’élaboration de la législation au niveau européen, c’est-à-dire l’organisation obligatoire et formalisée de la « démocratie » participative à l’échelle de l’Union.

Le problème, c’est que la « démocratie » participative est le faux nez de ceux qui refusent la véritable démocratie : elle permet de limiter le dialogue aux organisations les plus activistes, qui sont rarement les plus représentatives ; elle fait semblant de prendre l’avis des citoyens en amont, pour mieux refuser de les consulter vraiment par la suite.

Si l’Europe de Bruxelles prétend vouloir écouter les citoyens, qu’elle prenne acte des « non » français et néerlandais à la Constitution européenne et qu’elle abandonne le traité de Lisbonne, qui n’en est que la copie. Si les sondages d’opinion doivent être pris en compte, comme le prétend le rapporteur, que l’on arrête les négociations d’adhésion avec la Turquie, puisque les citoyens européens y sont très majoritairement hostiles. S’il faut respecter le principe de la prise de décision au plus près des citoyens, que l’Europe cesse de régenter notre vie quotidienne. Alors, elle sera crédible en parlant de démocratie.

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