Le rapport de M. Catania est tout bonnement effarant. C’est un catalogue de tous les droits, passe-droits, et droits exorbitants du droit commun qui, selon lui, devraient être accordés obligatoirement aux minorités, surtout si elles sont extra-européennes. C’est un mode d’emploi de la destruction des identités nationales et régionales, de la destruction des valeurs, traditions et cultures de nos pays, de la discrimination systématique et institutionnelle des Européens dans leurs propres pays. C’est une remise en cause de notre droit imprescriptible, reconnu à tous les peuples sauf aux nôtres, de disposer d’eux-mêmes.
C’est également un monument d’hypocrisie pour une institution qui pratique quotidiennement la discrimination à raison des idées politiques, et l’application sans discernement ni réflexion de la « présomption de culpabilité » à l’égard de certains de ses membres, comme M. Vanhecke et moi-même, victimes dans nos pays respectifs de procès en sorcellerie.
Nous ne sommes pas là pour défendre principalement ces minorités visibles et bruyantes réclamant toujours plus de privilèges et stigmatisant les pays et les populations qui ont la bonté ou la bêtise de les accueillir. Nous sommes là pour défendre les nôtres, les citoyens de nos nations, cette grande majorité, pour l’instant, d’Européens qui sont à vos yeux invisibles, inaudibles et méprisables.