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Referendum anti-minarets : quelques enseignements…

Les patriotes français se doivent de tirer les enseignements nécessaires du referendum anti-minarets –et non anti-mosquées il s’agit de le préciser- organisé avec succès par l’UDC en Suisse. Un article du Figaro.fr indique mardi que certains envisagent d’annuler cette votation citoyenne !

« La classe politique suisse étudie toutes les pistes : faut-il saisir la Cour européenne des droits de l’homme, comme le souhaitent les Verts, soutenus par Daniel Cohn-Bendit, ou bien lancer une contre-initiative, comme le proposent les radicaux ? Deux plaintes ont déjà été déposées au Tribunal fédéral. L’avocat Antoine Boesch (…) a décidé de saisir la Cour européenne des droits de l’homme « . De son côté, « Gasmi Slaheddine, président de la Ligue musulmane du Tessin, a lancé un appel aux quelque 400 000 musulmans de Suisse, afin de fonder un parti islamique ». « L’heure est venue de défendre nos droits, les droits d’une minorité qui sont bafoués », estime-t-il.

« Je suis effaré quand j’entends parler d’annulation de ce scrutin  » a déclaré pour sa part Oskar Freysinger, député UDC. « Si on invalide cette votation, c’est la fin de notre démocratie » a-t-il fort justement indiqué. Bref, en Suisse comme en France récemment lors du referendum sur la Constitution européenne de mai 2005, lorsque le peuple vote dans un sens contraire à celui de nos « élites », il s’agit de passer outre et d’invalider sa décision !

Sur le fond de cette question, le FN entend poser clairement les termes du débat : l’islamisation n’est que la conséquence de la déferlante migratoire et comme l’ont justement rappelé des nationalistes suisses, « la solution pour ne pas augmenter la population immigrée ( musulmane) vivant en Suisse et pour garantir les emplois aux Suisses aurait été de mettre en place un moratoire sur l’immigration économique (…). Or, les milieux économiques (…) n’ont pas les mêmes intérêts que le travailleur suisse. En effet, devoir garantir un poste à un Suisse en le payant correctement rapporte moins que de sous-payer un clandestin ou de recourir au dumping salarial en élevant le nombre de candidats pour un même poste à l’aide de l’immigration ». Un constat similaire à celui que l’on peut dresser en France…

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