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Ce que nous cache l’UMPS : la Turquie nous coûte (déjà très) cher

Dans son dernier Bulletin, l’Insolent, Jean-Gilles Malliarakis revient sur le coût du statut de la préadhésion turque à l’UE, toujours en cours et aucunement stoppée comme tente parfois de le faire croire Nicolas Sarkozy. « À ce jour un tel dispositif a permis le financement de 153 projets pour un montant de 2,4 milliards d’euros de subventions »!

Il évoque notamment dans cette tribune le fait qu’à partir de l’année prochaine, par la grâce de l’instrument de pré-adhésion, « la production turque de noisettes va être soutenue, subventionnée au détriment de sa principale concurrente celle du Piémont. L’Italie, dont le gouvernement (mais pas la Ligue nord) a toujours soutenu pourtant la candidature d’Ankara, apparaît comme deuxième producteur mondial ». « On peut s’étonner note-t-il, de voir l’Europe subventionner son concurrent. Plus encore : alors que les producteurs italiens vont créer un label de qualité, la commission de Bruxelles a impunément décidé d’abaisser ses normes sanitaires pour pouvoir homologuer la production anatolienne. Le Comité permanent de la chaîne alimentaire européen a été autorisé à doubler le taux légal de l’aflatoxine tolérée dans les noisettes commercialisées en Europe » !

La Turquie, qui « produit 78 % de la noisette mondiale, va donc accroître sa présence sur le marché européen, où elle vendra des produits, de qualité inférieure, et dangereux pour les consommateurs. La Coldiretti italienne a pu souligner en effet, qu’au cours des neuf premiers mois de 2009, 56 lots de noisettes contaminées en provenance de Turquie ont été découverts dans les différents pays de l’UE. Le marché européen va évidemment assister à des situations analogues dans d’autres secteurs de agro-alimentaires, comme les fruits et légumes et l’huile d’olive ».

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