Interrogée sur LCI jeudi, l’ex ministre de l’intérieur et actuel ministre de la Jutice, Michèle Alliot-Marie, a estimé qu’une personne qui demanderait « une naturalisation française et dont la femme porterait le voile intégrale (…) n’apparaîtrait pas comme partageant les valeurs de notre pays ». Dans ce cas il faut « refuser la naturalisation » a-t-elle déclaré. Pour mémoire, un récent rapport du ministère de l’Intérieur fixait le nombre des femmes portant burqa sur l’ensemble du territoire à 329 (précision extrême du plus haut comique ! ).
Mais dans le même temps le ministre de la défense, Hervé Morin, a avoué le 30 novembre sur France-Inter que l’Etat était incapable, à deux millions près, d’estimer incapable, le nombre des musulmans en France (« entre 5 et 7 millions »). Certes on ne peut qu’adhérer à cette pétition de principe de Mme Alliot-Marie sur l’incompatibilité entre naturalisation et port du voile intégral. Mais le problème de la burqa exonère l’UMP de se pencher sur la cas du délinquant multirécidiviste « à casquette », étranger ou bi-national, qui « reste chez nous chez lui » , Sarkozy ayant supprimé la possibilité légale d’expulser un délinquant immigré…