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Haines ethniques: l’UMP fait le tri…

Devant l’Union des patrons et des professionnels juifs de France (UPJF), Le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, a annoncé dimanche soir à Paris une forte hausse (+101,14%), des actes antisémites. Sur les neuf premiers mois de l’année, 704 faits (antisémites) auraient été recensés: « 123 actions et 581 menaces, qu’il s’agisse d’agressions verbales, de dégradations de bâtiments ou d’inscriptions », a souligné M. Hortefeux. Devrait ainsi être nommé prochainement un préfet chargé spécialement de coordonner la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, décision saluée le lendemain par Eric Besson. L’ UPJF a remis son prix de la lutte contre le racisme et contre l’antisémitisme à M. Hortefeux.

Selon des responsables de la communauté juive, la progression en début d’année des actes antisémites serait liée à l’occupation de Gaza par l’armée israélienne, avant de reculer au troisième trimestre. Mais cela témoignerait toutefois d’un « problème de fond » persistant dans la société française.

M. Hortefeux a précisé que quinze millions d’euros ont été investis dans un « programme de travaux » qui a notamment permis la sécurisation, par alarme et vidéosurveillance, de « 349 bâtiments, dont 107 écoles et crèches, 81 associations et centres communautaires et 161 synagogues ».

Quant aux manifestations « racistes et xénophobes », autres qu’antisémites, « nous avons recensé, au premier semestre 2009, 127 actions, dont les deux tiers sont des atteintes aux personnes et 467 menaces et actes d’intimidation », a indiqué le ministre.

Reste que cette focalisation sur les actes antisémites ou anti-noirs, anti-musulmans, etc, exonère encore une fois l’UMP au pouvoir, d’évoquer les premières victimes d’un racisme en pleine expansion, plus ou moins violent et implicite mais bien réel à savoir celui qui touche les « blancs chrétiens », puisqu’il faut bien appeler les choses par leur nom.

Un racisme anti-français qui est sciemment occulté par ce gouvernement par ce qu’il remet en cause la « société métissée » chère au cœur des partis du système. Un déni de la réalité qui peut sembler « étonnant » en plein débat sur une identité nationale française bouleversée par l’immigration de peuplement de ces dernières décennies…

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