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Nos agriculteurs victimes de l’UMPS

Bruno Gollnisch n’a pas été surpris, loin s’en faut, par la publication lundi par le ministère de l’Agriculture des « comptes prévisionnels ». Il se confirme ainsi que les revenus de nos agriculteurs, du moins ceux qui n’ont pas encore été liquidés par la technocratie européiste, ont chuté de 34% en 2009 en raison du recul des prix agricoles, après avoir déjà baissé de 20% en 2008. Le revenu des agriculteurs français en 2009 sera inférieur à celui du début des années 1990.

Le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire n’a pu que constater que « ces chiffres confirment la gravité de la crise ». Devançant l’annonce de ses résultats, M. Lemaire avait déclaré en août que l’agriculture française traversait « la plus grave crise depuis trente ans ».

Pour M. Le Maire, rapporte l’AFP, ces données, « justifient » le plan d’urgence annoncé fin octobre par le président de la République. Plan d’un montant de 1,650 milliard d’euros dont un milliard de prêts bonifiés, il doit permettre à « chaque agriculteur à trouver une solution à ses difficultés », a déclaré sans rire ce ministre, évoquant « la nécessité d’une régulation des marchés agricoles européens pour contrer la volatilité des prix et ainsi « stabiliser les revenus des agriculteurs ».

Le Front National adhère au constat des syndicats agricoles qui, à l’instar de la Coordination Rurale (CR), évoque un « bilan consternant ». Ce sont les éleveurs laitiers qui sont les plus touchés avec une baisse de plus de la moitié (-54%) de leurs revenus, devant les arboriculteurs (-53%) et les exploitations spécialisées dans les céréales et les oléo-protéagineux (-51%).

Ce que refuse de dire l’UMPS, c’est que ce sont en effet l’ensemble de nos agriculteurs, céréaliers et éleveurs confondus, qui sont victimes de la soumission de nos gouvernements successifs à l’Europe de Bruxelles. Depuis que des députés FN ont fait leur entrée au Parlement européen, ceux-ci ont toujours dénoncé avec force les terribles conséquences de la Politique agricole commune (PAC), du libre-échangisme sauvage, l’absence de mesures protectionnistes entraînant à terme la disparition, par ailleurs programmé par les technocrates bruxellois, de notre monde paysan .

Le FN a raison quand il prône le retour à une politique de production de qualité payée à son juste prix, quand il dénonce les aides aux pays de l’Est qui viennent de rentrer dans l’UE et qui concurrencent déloyalement notre agriculture. Les politiciens européistes Français n’ont qu’une ambition : transformer les paysans en jardiniers.

Il s’agit enfin de ne pas oublier que la Constitution européenne approuvée par l’UMPS, rejetée par les Français lors du referendum de 2005, mais dont la nouvelle mouture, le fameux traité de Lisbonne, a été imposé par Sarkozy à notre pays par le vote des députés et des sénateurs, abolit la distinction entre dépenses obligatoires et non obligatoires.

Concrètement, cela veut dire que la politique agricole commune ne sera plus financée, et nos agriculteurs seront livrés sans soutien à la domination américaine.

Et il faut savoir que 2013 sonnera la fin des primes de compensations pour nos agriculteurs, la mort de notre agriculture. Le Front National fut le seul mouvement politique d’envergure à avoir prévenu que la réforme de la politique agricole commune, l’élargissement à l’Est de l’Union européenne, allaient créer des conditions extrêmement dures pour nos agriculteurs. On essaye d’éliminer nos agriculteurs comme on essaye d’éliminer les ouvriers français, ces disparitions étant inscrites dans le programme des mondialistes au pouvoir.

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